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1 juil. 2014
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Nicolas Ghesquière a-t-il nui à Balenciaga ? L'affaire est au tribunal

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AFP
Publié le
1 juil. 2014

Paris, 1 juil 2014 (AFP) - Le créateur Nicolas Ghesquière a donné une seconde vie à Balenciaga mais a-t-il également nui à l'image de l'illustre maison ? Il était jugé mardi à Paris pour les propos tenus après avoir quitté la marque de luxe. Le président du tribunal a proposé aux avocats une médiation "pour que tout le monde sorte la tête haute" de cette affaire. A défaut, le jugement sera rendu le 27 août.

Nicolas Ghesquière. Photo : AFP.

Un sujet fait en tous cas l'unanimité entre les deux parties : le talent de Nicolas Ghesquière. "Un jeune homme infiniment doué", "un travailleur acharné" qui a réussi "en quelques années le miracle de ressusciter Balenciaga", vante l'avocat de la maison, Me Thierry Lévy.

Il est "l'héritier spirituel de Cristobal Balenciaga", renchérit Me Michel Laval, qui représente le créateur, lequel ne s'est pas déplacé au tribunal.

L'annonce de la séparation de Ghesquière et Balenciaga, en novembre 2012, pour des raisons qui restent inconnues, a représenté "un séisme dans le monde de la mode".

Une rupture encadrée, comme il se doit à ce niveau là, d'un "protocole d'accords". Nicolas Ghesquière touche une indemnité de rupture de contrat de 6,5 millions d'euros. Ses actions sont rachetées pour plus de 32 millions d'euros. En contrepartie, il doit s'abstenir de tenir des propos susceptibles de porter atteinte à l'image de Balenciaga ou du groupe PPR (aujourd'hui Kering), propriétaire de la marque.

Or au printemps 2013, Nicolas Ghesquière accorde plusieurs interviews, où il parle de son travail chez Balenciaga. Il raconte son "impression d'être vampirisé", le désintérêt des dirigeants de la maison pour son travail : "Tout ce qui les intéressait, c'était ce à quoi ressemblerait le résultat commercialisable".

Balenciaga reproche également à Nicolas Ghesquière d'avoir laissé croire que la rupture relevait de sa volonté. La maison estime avoir subi un préjudice important. "Ces déclarations sonnent comme un coup de tonnerre", raconte Me Thierry Lévy. Balenciaga est "impuissante face à ces propos".

La maison réclame 7 millions d'euros en réparation du préjudice subi.

Non, ces propos n'étaient pas un réquisitoire contre Balenciaga, soutient l'avocat de Nicolas Ghesquière. Ce dernier estime qu'il n'a fait qu'exprimer une inquiétude partagée par d'autres créateurs. "C'est la vieille et difficile question du rapport entre le créateur et la maison de mode", met en avant Me Michel Laval. Le créateur déplore que "la logique des affaires l'emporte. Mais qui va dire le contraire et en quoi est-ce négatif ?", plaide l'avocat. Selon lui, Nicolas Ghesquière donnerait uniquement "le point de vue du créateur".

Il dit être "vampirisé" ? "C'est le propre du créateur que de se perdre dans la création. Où est l'atteinte à la réputation de Balenciaga ?", interroge Me Michel Laval.

En revanche, la présidente de la maison, Isabelle Guichot, et le président de PPR, François-Henri Pinault, "s'en sont donnés à coeur joie", estime-t-il. L'avocat leur reproche d'avoir pris l'initiative d'annoncer le départ de Nicolas Ghesquière de manière unilatérale, contrairement au plan média prévu dans le protocole. "Il n'y avait plus de dialogue possible", rétorque Me Thierry Lévy.

Ils auraient également fait passer Nicolas Ghesquière pour "quelqu'un qui a vécu", en dressant à l'opposé un portrait élogieux de son successeur, l'Américain Alexander Wang, "quelqu'un de jeune, moderne", recruté pour développer la marque à l'international. "On comprend qu'ils l'ont un peu poussé dehors", déplore Me Michel Laval.

"Aucune preuve n'est apportée du préjudice", conclut-il, mettant en avant "les comptes florissants de Balenciaga".

Tout va bien également pour Nicolas Ghesquière, qui a présenté en mars sa première collection pour Louis Vuitton, pour le plus grand bonheur des journalistes de mode, toujours élogieux à l'égard de ce créateur.

Par Caroline TAIX

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