Nike a bénéficié de l'effet Euro 2016 en Europe

Avec les deux équipes finalistes du dernier Euro de football portant la virgule, Nike a réussi sa compétition. Le géant américain était l'équipementier de six équipes, dont la France et le Portugal, pour la compétition qui s'est déroulée en juin-juillet en France. Une présence sur les terrains qui semble avoir convaincu les consommateurs.

Sur le premier trimestre de son exercice décalé, clos fin août, Nike a vu ses ventes en Europe de l'Ouest progresser de 7 % après application des taux de change, à 1,763 milliard de dollars (1,571 milliard d'euros). Le groupe précise que les catégories sportswear, football, running mais aussi Jordan soutiennent cette progression. La hausse est donc clairement portée par le textile, dont les ventes bondissent de 22 %, à 531 millions de dollars. Le volet chaussure réalise 1,147 milliard, en amélioration de 2 %, et les équipements se fixent à 85 millions de dollars (+8 %).

Sur le trimestre, l'ensemble Nike-Jordan a vu au global ses ventes progresser de 7 %, à 8,459 milliards. Ses ventes en Amérique du Nord ont progressé de 6 %, à 4,031 milliards, celles en Chine de 15 %, à plus de 1 milliard, alors que l'Europe centrale et de l'Est engrange 440 millions (+10 %). Seuls les marchés émergents sont en repli de 2 %, à 945 millions, alors que le Japon bondit de 37 %, à 245 millions.

Si le bénéfice net est en hausse sur le trimestre, ces progressions sont à nuancer au regard des résultats avant intérêts et impôts. Le groupe ressent le poids du prix du dollar par rapport aux autres devises, de son désengagement de ses activités golf et des investissements conséquents autours des Jeux Olympiques et de l'Euro de football. Son Ebit est ainsi en recul de 11 % par rapport à l'an dernier, à 1,288 milliard de dollars.

Nike a bénéficié de l'effet Euro 2016 en Europe

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