Anne-Sophie Savenier
16 févr. 2016
Nouveau départ pour Le Petit Baigneur
Anne-Sophie Savenier
16 févr. 2016
Le Petit Baigneur démarre l’année 2016 sur les chapeaux de roue. Style plus affirmé, volonté de développement du réseau de distribution et mise en place d’une stratégie sur les réseaux sociaux : la griffe roannaise, qui a été fondée en 1997 par Yves Mosnier avant d’être rachetée par Evelyne Chevignon en juillet dernier, affiche de nouvelles ambitions.
« En reprenant Le Petit Baigneur, je souhaitais proposer des collections capitalisant sur l’ADN de la marque, c’est-à-dire la maille, qui avait été un peu mis de côté... Je voulais présenter des pièces au style mode et contemporain, mais à l’esprit bord de mer », explique Evelyne Chevignon.
La collection printemps-été 2016, comme la collection automne-hiver 2016, qui a été présentée au dernier salon Who’s Next à Paris, propose donc des marinières revisitées, des blouses et des tops au style intemporel.
« On souhaite proposer des produits simples et efficaces, forts de belles matières, qui puissent habiller les femmes de tous âges, même si notre cœur de cible est la femme de 45 ans et plus. En termes d’offre, la maille étant notre spécialité, nous présentons plus de hauts que de bas. Cependant, ces derniers restent essentiels pour nous. En effet, ils permettent de construire une silhouette et nous voulons que notre cliente puisse trouver une panoplie complète chez nous », souligne la créatrice de la marque.
Côté prix, cette évolution du style n’a pas d’impact puisque le Petit Baigneur maintient son positionnement avec un prix moyen d’environ 90 euros. Une stratégie qui a permis à la marque de poursuivre le développement de son réseau de distribution en s’appuyant sur l’existant.
« Nous avons gardé nos huit boutiques à l’enseigne et nous sommes actuellement présents dans près de 300 magasins multimarques. Pour générer de la croissance, notre projet est donc de poursuivre le développement du réseau en France, mais surtout à l’international, explique Evelyne Chevignon. L’export ne pèse que 5 % de notre chiffre d’affaires, nous avons donc une belle marge de progression possible. »
Pour appuyer ses ambitions, la marque vient donc de prendre un agent pour l’Allemagne, un marché qu’elle espère porteur, et en cherche pour la Pologne et l’Italie.
Outre son réseau de distribution, Le Petit Baigneur mise également sur la communication pour générer de la croissance. La marque a donc revu et corrigé son site afin qu’il soit à l’image de son nouveau positionnement et créé une page Facebook.
« Nous devons développer notre notoriété pour que le développement de notre réseau de distribution soit fructueux. Plus nous allons être présents sur le marché, plus nous allons avoir besoin que l’on parle de nous. Nous préférons donc prendre les devants », explique Evelyne Chevignon.
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