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Numérique: Hollande rassemble des industriels français du secteur

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22 oct. 2013

PARIS, 22 oct 2013 (AFP) - François Hollande et la ministre déléguée à l'Economie numérique Fleur Pellerin ont reçu mardi 22 octobre une dizaine de représentants de la filière numérique française, dans l'optique du Conseil européen des 24/25 octobre dédié au numérique.


"C'est la première fois que François Hollande nous recevait, et la réunion a duré trois heures au cours desquelles nous avons évoqué tous les sujets. Le président était à l'écoute et très au fait", a commenté à l'AFP Jamal Labed, président de l'Association française des éditeurs de logiciels et solutions internet (Afdel).

Etaient notamment présents à cette réunion suivie d'un déjeuner Pierre Louette (Fédération des télécoms), Benoît Thieulin (Conseil national du numérique), Octave Klaba (OVH), Jacques-Antoine Granjon (Vente Privée) ou encore Guy Mamou-Mani (fédération Syntec).

François Hollande voulait "prendre le pouls de la profession" en vue du Conseil européen et "nous avons beaucoup parlé de politique industrielle et de "Big Data" (l'énorme masse de données en circulation), et le président est déterminé à pousser au niveau européen pour favoriser l'éclosion d'une industrie européenne de la data", selon Jamal Labed.

François Hollande était également "extrêmement intéressé" par le projet d'une grande place boursière européenne "où les grandes entreprises en croissance d'Europe pourraient se coter. Nous avons aussi beaucoup parlé fiscalité du numérique", a indiqué Jamal Labed.

"C'est la première fois qu'un Conseil européen se consacre au numérique", avait pour sa part tenu à souligner mardi matin à la presse Fleur Pellerin.

Selon elle, l'ensemble des Etats membres a "un diagnostic partagé sur la montée en puissance de pratique" d'optimisation fiscale des géants du net tels Google, Facebook, Apple et Amazon, qui n'ont payé que 37,5 millions d'euros en 2011 en France, alors qu'ils auraient dû débourser quelque 830 millions si leurs activités de production avaient été soumises aux règles de marché locales.

"Même dans les pays européens les plus libéraux, il y a une vraie volonté de travailler sur la régulation de ces plateformes", et l'optimisation fiscale "heurte beaucoup de partenaires, dont les Britanniques", selon Fleur Pellerin.

La France va plaider au sommet pour que soit créées "de bonnes conditions pour faire émerger des champions numériques européens", selon la ministre.

Fleur Pellerin a notamment avancé l'idée de la création d'un fonds de capital-risque européen, domaine dans lequelle l'UE "est encore un nain par rapport aux Etats-Unis".

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