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17 juin 2013
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Ouverture du dimanche dans le Marais: Patrick Aboukrat écrit à Lyne Cohen-Solal

Publié le
17 juin 2013

Manifestement, Patrick Aboukrat, le patron de l’enseigne Abou d’Abi Bazar, n’est pas homme à laisser traîner les choses. Suite au courrier envoyé il y a plusieurs semaines par l’inspection du travail à plusieurs détaillants du Haut-Marais, qui sont convoqués au tribunal en septembre prochain, il avait été sollicité par certains pour intervenir dans la mesure où il avait déjà œuvré il y a de nombreuses années sur le sujet dans la partie basse du quartier, pour l’ouverture du dimanche, rue des Francs-Bourgeois notamment.

Le point de vente Abou d'Abi Bazar de la rue du Temple - Photo: Pixel Formula


A la fois par mail et courrier, le détaillant tente de sensibiliser les élus à l’importance de l’enjeu pour les commerçants de ce quartier phare du secteur de la mode. "Le Marais représente un pôle économique de qualité dont la Mairie pourra attribuer la création et le fort potentiel d’attraction aux entrepreneurs que sont les commerçants à l’origine de cette aventure", vient-il d’écrire à Lyne Cohen-Solal, maire-adjointe notamment au commerce à Paris, avec copie à la mairie du IIIe arrondissement, directement concernée.

Le détaillant relève aussi dans ce courrier que "la création d’une zone piétonne entre la rue des Archives, la rue de Rivoli, la rue Vieille du Temple et la rue de Turenne signifie aussi que la Mairie reconnaît également une zone d’affluence exceptionnelle le dimanche qui va bien au-delà de la rue des Francs-Bourgeois".

Pour Patrick Aboukrat, "la Mairie va devoir travailler sur une zone touristique étendue à tout le Marais, dont toutes les boutiques et autres sont ouvertes le dimanche". Pour le détaillant de mode, cette zone s’étend entre les places de la Bastille, de la République et de l’Hôtel de Ville.

Ce n’est d’ailleurs pas le premier courrier qu’il envoie à la Mairie de Paris sur cette affaire. Dès fin mars dernier et les premières lettres d’injonction reçues par les commerçants, il avait tenté de sensibiliser celle-ci au problème en soulignant: "Nous avons trop connu la bagarre du dimanche dans le Marais à l’époque où l’on ne parlait que de la rue des Francs-Bourgeois et nous n’espérons pas revivre ce dialogue de sourds avec l’inspection du travail".

FashionMag a contacté Lyne Cohen-Solal et la mairie du IIIe pour connaître leur position sur ce sujet essentiel pour les commerçants -le dimanche pèse au moins 20% de leur chiffre d’affaires de la semaine. Mais ils n’ont pu être joints.

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