AFP
30 avr. 2012
PPR investira "de manière significative" dans Puma et vise des acquisitions
AFP
30 avr. 2012
© 2012 AFP - Le groupe français PPR va investir "de manière significative" dans sa filiale d'équipementier sportif Puma, a dit vendredi le PDG François-Henri Pinault, qui reste convaincu du potentiel "exceptionnel" de la marque malgré des résultats en demi-teinte au premier trimestre.
Par ailleurs, François-Henri Pinault a annoncé lors de l'assemblée générale du groupe "quelques acquisitions dans le pôle sport/lifestyle" pour doubler le chiffre d'affaires de PPR d'ici 2020. Il atteindrait ainsi 24 milliards d'euros, à 60% grâce au luxe et à 40% grâce au sport/lifestyle.
"Puma a fait trois milliards d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, il a un potentiel mondial exceptionnel (...). L'objectif est de 4 milliards en 2015 mais cela ne s'arrêtera pas là", a déclaré le PDG. "Cela signifie que nous allons investir de manière significative. Les choses vont notamment bouger sur les produits, dans le bon sens", a-t-il ajouté.
Puma devrait connaitre des modifications de ses structures de management selon François-Henri Pinault, PDG de PPR |
Il a souligné l'intention de modifier les structures de management de la marque basée en Allemagne. "Puma a crû de manière extrêmement rapide. C'est le numéro trois mondial du secteur aujourd'hui. Il y a une nécessité de mettre en place des structures différentes, on ne dirige pas de la même manière un groupe de 100 millions d'euros et un groupe de 3 milliards", a dit François-Henri Pinault.
Au premier trimestre, le bénéfice d'exploitation et le bénéfice net de Puma ont chuté, reflet d'un environnement de marché difficile en Europe et du coût en hausse des matières premières. Pour 2012, Puma maintient néanmoins son objectif d'une croissance comprise entre 5% et 10% du chiffre d'affaires, et autour de 5% du bénéfice net.
PPR s'emploie à recentrer ses activités autour du luxe emmené par Gucci et du sport/lifestyle tiré par Puma, avec pour objectif de céder ses activités de distribution, Redcats (vente à distance) et Fnac.
"On travaille activement sur Redcats", a dit le PDG, alors qu'une dizaine de fonds sont sur les rangs pour une reprise, prévue d'ici la fin de l'année.
Selon François-Henri Pinault, la projection de 24 milliards d'euros de ventes en 2020 est "solide", "nous avons demandé marque par marque" le potentiel de chacune et "consolidé ces approches", a-t-il expliqué. Cet objectif "se fera avec quelques acquisitions dans le pôle sport/lifestyle, mais à peine", a-t-il dit, en affirmant "le potentiel de croissance de toutes nos marques".
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