MILAN (Italie), 17 fév 2012 (AFP) - Le groupe français PPR veut "construire un groupe de marques autour de Puma" en vue de renforcer son pôle sport-lifestyle, indique son PDG François-Henri Pinault dans une interview publiée vendredi 17 février par le quotidien italien La Repubblica.

Interrogé sur le type de marques pouvant intéresser son groupe, M. Pinault indique que "c'est dans le lifestyle que nous ferons le plus d'opérations pour construire un groupe de marques autour de Puma comme il a été fait dans le passé avec Gucci" dans le luxe.

Globalement, le groupe est "intéressé par des entreprises de moyenne dimension de façon à maximiser la création de valeur grâce au développement international de la marque comme nous l'avons fait avec Bottega Veneta", ajoute M. Pinault.

PPR a annoncé jeudi, lors de la publication de ses résultats annuels, qu'il ambitionnait de doubler ses ventes d'ici 2020 pour atteindre 24 milliards d'euros, dont 40% dans le sport-lifestyle.

Le PDG de PPR estime en outre dans cette interview que la sortie de la cote de Puma, dont il détient environ 75% du capital, n'est "pas une priorité".

"Nous préférons nous concentrer sur le développement des marques à peine achetées comme Volcom et sur les marques que nous voudrons intégrer dans le groupe", souligne-t-il.

Dans le luxe, PPR aimerait "renforcer la division bijoux et montres", dit encore le PDG du groupe.

Mais alors que la presse italienne avait évoqué son intérêt pour Pomellato, M. Pinault assure que PPR n'est "pas en négociations" avec le joaillier italien en vue de le racheter.

En raison de la transformation du groupe, qui a cédé les magasins Le Printemps et doit vendre Redcats (vente à distance dont La Redoute), PPR (Pinault Printemps Redoute) va changer son "identité visuelle" et évaluera en outre "les nouvelles idées pour trouver un nom qui nous représente plus", conclut M. Pinault, tout en soulignant que cela n'est "pas dans nos priorités".