PPR a lancé lundi 14 mai son offre publique d'achat (OPA) sur l'équipementier sportif allemand Puma AG. Conformément à ce qui avait été annoncé le 10 avril, Sapardis offre 330 euros par action Puma, soit une prime de 24 % par rapport au cours moyen avant les premières rumeurs de rachat.

Jochen Zeitz, PDG de Puma - Photo : Timm Schamberger/AFP

Cette offre, qui concerne la totalité des titres Puma en circulation et valorise le groupe allemand à 5,3 milliards d'euros, est ouverte jusqu'au 20 juin prochain. Le processus devrait être finalisé au début du mois de juillet. "Notre offre est attractive, elle a le soutien entier de l'équipe dirigeante et représente une occasion unique pour tous les actionnaires de Puma", fait valoir le PDG de PPR, François-Henri Pinault, cité dans le communiqué.

PPR détient déjà 27,1 % du capital de Puma. Le groupe français précise dans son communiqué que "Puma demeurera une entité juridique distincte au sein du groupe". Dans ce contexte, le siège social sera maintenu en Allemagne tandis qu'il n'y a pas "à ce stade" de projet de délocalisation hors d'Allemagne du siège ou des principaux sites de recherche-développement et production.

Par ailleurs, PPR n'envisage ni retrait de la cote de sa nouvelle filiale, ni de réduction d'effectifs.

L'opération est soumise à l'approbation des autorités de la concurrence de l'Union Européenne et des Etats-Unis. Bruxelles a fait savoir que le verdict serait rendu d'ici au 15 juin.

Le groupe PPR pourrait apporter quelques commentaires lundi 14 au soir à partir de 17 heures alors qu'il tient son assemblée générale annuelle.