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AFP
Publié le
19 nov. 2015
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Paiement mobile : Square entre en Bourse avec des ambitions à la baisse

Par
AFP
Publié le
19 nov. 2015

La société américaine de paiements mobiles Square a revu ses ambitions à la baisse pour son entrée à la Bourse de New York, où elle s'est lancée jeudi avec une valorisation inférieure de moitié environ à celle estimée l'an dernier.


Le patron-fondateur de Square et Twitter, Jack Dorsey - AFP


L'arrivée à Wall Street de Square, qui fournit aux commerçants de mini-lecteurs de cartes bancaires utilisables avec un smartphone ou une tablette, est très attendue, surtout vu les craintes actuelles de bulle. La société, qui a le même patron-fondateur que le réseau social Twitter, Jack Dorsey, est en effet l'une des plus en vues des « licornes », les start-up non cotées évaluées à plus d'un milliard de dollars, et l'une des rares à se lancer en Bourse cette année.

Or l'entreprise a annoncé mercredi soir avoir fixé son prix d'introduction à seulement 9 dollars par action, une déception comparé à la fourchette de 11 à 13 dollars initialement annoncée par l'entreprise.

Les recettes de l'opération seront du coup limitées à 243 millions de dollars. Surtout, l'entreprise se retrouve valorisée à seulement 3 milliards de dollars environ, quand les derniers investisseurs privés entrés au capital l'an dernier l'avaient évaluée à 6 milliards.

Square a néanmoins sauvé la face, voyant son action, cotée au New York Stock Exchange sous le symbole « SQ », bondir jeudi pour son premier jour de cotation. Le groupe a clôturé à 13,07 dollars, soit un bond de 45,22 % comparé à son prix d'introduction de 9 dollars. De quoi mettre du baume au coeur aux investisseurs, après la déception du prix d'introduction.

Nouveau signal d'alarme pour les licornes

Le nombre de licornes a explosé ces dernières années, et les plus grosses d'entre elles émargent désormais à des niveaux astronomiques : environ 25 milliards de dollars par exemple pour la plateforme d'hébergement chez l'habitant Airbnb, ou même 50 milliards pour le service de réservation de voiture avec chauffeur Uber.

Beaucoup d'observateurs préviennent toutefois depuis plusieurs mois que ces valorisations sont excessives, évoquant une nouvelle bulle 15 ans après l'éclatement de celle des valeurs internet au début des années 2000.

La nette baisse de valorisation de Square s'ajoute à d'autres avertissements ces dernières semaines, comme par exemple la réduction de la valeur estimée des participations de la société d'investissements Fidelity dans plusieurs licornes dont Snapchat, le populaire service permettant d'envoyer des messages disparaissant après quelques secondes.

Pour tout arranger, Square a choisi une période tendue pour se lancer en Bourse. Le nombre d'introductions a beaucoup ralenti ces derniers mois à Wall Street, surtout dans le secteur technologique où les dernières entreprises s'étant risquées sur le marché affichent en outre des performances mitigées.

Le propriétaire américain des services de rencontres en ligne Meetic et Tinder, Match Group, qui fait également ses débuts sur le parquet jeudi mais qui contrairement à Square dégage des bénéfices, a lui aussi fait profil bas en retenant mercredi soir pour ses actions un prix tout en bas de la fourchette initialement prévue.

La société de Jack Dorsey est en outre pénalisée par ses propres handicaps, à commencer par les craintes que son patron, qui doit aussi tenter de redresser Twitter, ne lui accorde pas toute l'attention voulue.

« Ils ont des pertes à plein temps et un directeur général à temps partiel », résumait au début du mois Sam Hamadeh, patron de la société de recherche spécialisée dans les entreprises non cotées PrivCo.

Square tire l'essentiel de ses revenus des commissions qu'elle encaisse sur chaque paiement, et sa croissance est élevée mais montre des signes de ralentissement. Sa perte nette en revanche se creuse: elle atteignait 154 millions de dollars l'an dernier pour un chiffre d'affaires de 850 millions, et se monte déjà à 132 millions sur les neuf premiers mois de cette année.

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