AFP
8 mars 2010
Patchwork d'imprimés chez Kenzo, Ungaro retrouve ses marques
AFP
8 mars 2010
PARIS, 8 mars 2010 (AFP) - Kenzo a présenté lundi 8 mars une collection aux couleurs automnales, mélangeant les imprimés les plus variés, tandis qu'Ungaro retrouvait la sérénité en l'absence de la starlette américaine Lindsay Lohan, qui avait collaboré à la précédente collection largement décriée.
![]() Un modèle porte une création d'Antonio Marras pour Kenzo lors des défilés prêt-à-porter à Paris, le 8 mars 2010. Photo : AFP. |
Le défilé de la marque Emmanuel Ungaro pour l'hiver prochain a semblé presque printanier, à dominante de rose et de vert vif, avec quelques imprimés en dégradé de dalmatien, du prince de Galles et des petites robes cocktail noires. Les pantalons noirs s'arrêtent quelques centimètres au dessus de la cheville et se portent avec des ceintures en mousseline de couleurs vives.
Sous les applaudissements, la styliste Estrella Archs sort saluer, seule, en l'absence surprise de Lindsay Lohan, pourtant présente à plusieurs défilés ces derniers jours, y compris Kenzo dans l'après-midi.
Le service de presse de la maison a confirmé à l'AFP qu'elle n'avait pas travaillé sur cette collection, sans souhaiter évoquer l'avenir de cette relation de travail.
Kenzo et son styliste sarde Antonio Marras ont joué les contrastes d'imprimés: fleurs, prince de Galles, rayures et pois, affirmant qu'il s'agit de la "melting-mode de 2010", une mode qui donne aussi "de l'espace au corps".
Sur un medley de la fin des années 1960, entre Cat Stevens, Simon & Garfunkel et Rolling Stones, il a présenté des robes très longues et des pantalons fluides avec bottines compensées.
Passe un manteau recouvert de paillettes argent devant, un dos en feutre gris et des manches en fourrure. Moins habillé et plus étudiante chic, un manteau rose à capuche doublé de gris et, en miroir, un autre gris brodé de pastels, à doublure rose.
![]() Un modèle porte une création d'Estrella Arch pour Emanuel Ungaro lors des défilés prêt-à-porter à Paris, le 8 mars 2010. Photo : AFP. |
Stella McCartney a choisi l'Opéra Garnier pour sa collection en transparences, souvent sans manches et asymétrique. Les ors de la salle font écho à la teinte camel de robes courtes unies ou de pièces à larges rayures noires horizontales.
Une robe fuschia se pare de grosses pastilles volantes, une autre orange démarre par un col roulé. Le plus souvent, les étroits cols en V s'étirent jusqu'au nombril. Dans le dos, des traînes en organza prolongent les minirobes.
La styliste a notamment dédié cette collection au couturier récemment disparu Alexander McQueen, dont la marque est contrôlée, tout comme la sienne, par Gucci Group (PPR).
La dernière collection de McQueen, qui devait à l'origine défiler mardi soir à la Conciergerie, sera vue dans un salon par quelques "happy few" triés sur le volet, mardi et mercredi.
Dans la matinée, Guy Laroche avait associé le cuir au jersey, au tweed ou à la dentelle. En large ceinture sur le premier modèle, on le retrouve sur des longs gants à franges, puis au centre d'une jupe fluide, fendue sur les deux cuisses.
Suivent des robes en daim, beige ou rouille, un trench court devant et allongé en arrondi sur le dos, des ensembles pailletés argent et cuivre, des étoles en fourrure et une série de robes longues en mousseline pour le soir qui se prolongent d'une traîne.
La maison Léonard a décliné sept tableaux aux imprimés différents, des anémones rouges au kaki ou rose-violet, dans une dominante "gourmande: vanille, caramel, chocolat". La peau de chèvre velours est utilisée pour les tops mais aussi par touches sur les jupes.
Par Gersende RAMBOURG
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