Perry Ellis : un exercice entre repli du chiffre d’affaires et développement international

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
3 avr. 2015

Pour la seconde année consécutive, le groupe américain Perry Ellis a vu son chiffre d’affaires se contracter. Après -6 % enregistrés en 2013-14, il accuse cette fois un repli de plus de 2 %, à moins de 890 millions de dollars (785 millions d’euros) sur son exercice clos le 31 janvier.

La direction du groupe, emmenée par Oscar Feldenkreis, explique ce repli par une stratégie de concentration sur certaines activités. Le groupe s’est retiré de plusieurs secteurs, en particulier de private label, et a pour objectif de céder certaines de ses marques, comme récemment C&C California. Il précise être sorti de 30 marques qui générait 80 millions de dollars (70 millions d’euros) de chiffre d’affaires par rapport à 2013-14.

Surtout en 2014-15, Perry Ellis a vu son résultat opérationnel revenir dans le vert. Après une année compliquée avec une perte opérationnelle de 19 millions de dollars (16 millions d’euros), il frôle les 23 millions (20 millions d’euros) de bénéfices sur le dernier exercice.

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Le groupe souligne une nette amélioration de sa marge brute du fait d'une réduction de la part des produits vendus en promotion mais aussi d'une rentabilité meilleure des activités à l’international et de ses licences. Il vient par exemple de renouveler et étendre géographiquement son accord avec Nike pour la réalisation des produits natation du géant du sport.

Perry Ellis a en effet vu ses revenus issus des licences augmenter de 7 % annonçant 27 nouvelles licences signées en 2014-15. Son chiffre d’affaires réalisé à l’international a progressé de 15 % pesant à présent 12 % de l’activité du groupe contre 10 % un an plus tôt.

Pour 2016, le groupe annonce continuer sa stratégie de développement international et sous licences en particulier pour ses marques Perry Ellis et Original Penguin. Il table sur un net rebond de son activité, visant un chiffre d’affaires entre 925 et 935 millions de dollars (entre 816 et 825 millions d’euros). Le tout accompagné d’une amélioration de ses marges.