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Reuters
Publié le
28 sept. 2009
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Perspectives encore incertaines pour les valeurs du luxe en 2010

Par
Reuters
Publié le
28 sept. 2009

PARIS (Reuters) - Portées par les anticipations de reprise économique, les valeurs du luxe ont largement surperformé les marchés depuis le début de l'année, alors que les incertitudes planent sur l'ampleur de la reprise attendue pour 2010 et que l'épidémie de grippe A constitue une menace, à court terme, pour un secteur très exposé aux voyages.


Gucci.com

Après un recul des ventes mondiales du luxe qui pourrait atteindre environ 10% en 2009, année de rupture par rapport à une croissance historique moyenne de 7% à 8% l'an, le cabinet de conseil Bain & Co anticipe une timide amélioration en 2010.
"Le marché sera au mieux stable ou, au pire, en baisse de 5%", a déclaré à Reuters Joëlle de Montgolfier, directrice d'études distribution et luxe au sein du cabinet de conseil.
"Les trois régions les plus touchées par la crise (Europe, Etats-Unis, Japon) comptent pour 80% du marché mondial et les perspectives de reprise n'y sont pas flamboyantes", a-t-elle précisé.

Pour Isabelle Ardon, gérante chez Société générale Asset Management, "les anticipations sont difficiles à faire pour 2010 compte tenu de l'inconnue des stocks. Nous aurons peut-être une bonne surprise si les opérations de déstockage sont purgées".
Un retour à une situation "normalisée", c'est-à-dire proche des taux de croissance moyens du secteur, ne devrait pas intervenir, selon elle avant 2011-2012.

Or, avec la perspective d'une reprise, même timide, des bases de comparaison favorables au deuxième semestre 2009 et d'importantes mesures d'adaptation à la crise (contrôle des coûts, modification de l'offre), les valeurs du secteur ont largement surperformé l'indice DJStoxx 50, qui avance de 15% depuis le début de l'année.

SECTEUR BIEN VALORISÉ

"Le secteur est bien valorisé aujourd'hui et offre peu de potentiel à court terme", a déclaré à Reuters un analyste qui a souhaité garder l'anonymat, ajoutant que les groupes de luxe "devront montrer une capacité de reprise rapide, en termes de ventes, pour pouvoir conforter leur progression boursière.

Certains comme PPR propriétaire de Gucci (+80% en Bourse depuis janvier), ou Richemont, détenteur des maisons Cartier ou Van Cleef & Arpels, (+44%), affichent même des progressions à deux chiffres par rapport à leurs niveaux d'avant la faillite de Lehman Brothers, en septembre 2008.

Malgré leur rebond, les groupes de luxe n'ont pas retrouvé leurs niveaux historiques. Le secteur est aujourd'hui valorisé, en moyenne, à 17,5 fois les bénéfices 2010 - hors Hermès (plus de 33 fois) et Bulgari (plus de 39 fois), deux valeurs soutenues par des spéculations de rachat - alors que la moyenne historique se situe autour de 20.

A court terme, le secteur est exposé au risque que fait planer l'épidémie de grippe A sur les voyages. Si son impact est difficile à évaluer, les analystes estiment cependant que l'effet de la grippe H1N1 ne devrait pas être durable.

"L'impact reste imprévisible, mais ses conséquences seront probablement de courte durée et n'auront pas d'effet à moyen terme sur le comportement des consommateurs", souligne une analyste qui a souhaité garder l'anonymat.


Hermès

PRIME À LA MODE-MAROQUINERIE

A moyen terme, les acteurs du luxe ne devraient pas tous profiter de la même façon de la reprise attendue de la croissance mondiale.

Ainsi, l'horlogerie-joaillerie, qui a particulièrement souffert des déstockages car ses produits sont essentiellement vendus par des réseaux tiers, devrait connaître une reprise plus lente que la maroquinerie ou les accessoires. Car les prix d'entrée des montres et des bijoux y sont nettement plus élevés que dans la mode ou la maroquinerie.

Aussi, pour des groupes comme l'italien Bulgari, le suisse Richemont ou l'américain Tiffany, la sortie de crise devrait-elle être plus lente, aux dires des analystes, que pour Gucci, LVMH ou Hermès, plus diversifiés et moins dépendants des distributeurs.

Richemont, numéro deux mondial du luxe, qui a vu ses ventes plonger de 21% sur cinq mois et dont le titre a doublé en six mois, ne dispose guère de potentiel de hausse à court terme. "La visibilité sur le chiffre d'affaires est limitée, même si les fondamentaux du groupe sont bons sur le long terme", note Rogerio Fujimori, analyste de Credit suisse.

Malgré son rebond boursier, les analystes jugent que certains titres disposent encore d'un important potentiel de hausse, en particulier LVMH. Le numéro un mondial du luxe a sous-performé ses pairs (la valeur affiche encore une baisse de 1,8% par rapport à ses niveaux d'avant Lehman) en raison de la contre-performance de sa division vins et spiritueux et parce que le groupe est le plus exposé, via sa filiale de duty free DFS, au risque d'épidémie de grippe.

Mais, aux dires des analystes, sa forte exposition au marché chinois (sa marque phare Louis Vuitton y réalise environ 19% de son chiffre d'affaires) devraient lui apporter un puissant levier. "Le marché sous-estime le potentiel de long terme de Vuitton", relèvent les analystes d'Exane BNP Paribas dans une note, estimant que LV a pris de l'avance en termes d'intégration verticale, d'innovation et d'implantation géographique.

RETOUR DES SPÉCULATIONS

Enfin, le retour des opérations de fusions- acquisitions pourrait nourrir les spéculations sur de possibles rapprochements. "Les prédateurs sont à l'affût, mais les cibles sont rares et les vendeurs potentiels n'ont pas ajusté leurs prix", estiment les analystes de HSBC, qui disent ne pas anticiper d'importantes opérations de consolidation.

Parmi les grands groupes, le verrouillage familial du capital de Hermès, Chanel ou Bulgari, les plus convoités, ne laisse guère de place à l'appétit des acheteurs.

Quant à PPR, les perspectives de reprise de la consommation pourraient lui rouvrir les portes d'une cession d'un pôle de distribution maintenant largement restructuré.
Au sein des petites capitalisations, seul l'anglais Burberry semble réunir, selon HSBC, les qualités requises: 100% du capital flottant et un important potentiel de développement pour une marque très "british" disposant d'une forte identité.

Edité par Jean-Michel Bélot

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