10 319
Fashion Jobs
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
CHANEL
CDI - Chargé Learning Grand Sud - H/F
CDI · NICE
CHANEL
Alternant(e) Facility Manager - Multiservices Campus Neuilly H/F Septembre 2024
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Chef de Projet Développement Créatif Vitrines, Événements et Plv Horologerie Joaillerie (H/F) - CDI
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Responsable Post Production Films/Photo
CDI · PARIS
CHANEL
Responsable Merchandising Mobilier Permanent H/F
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
CDI - Chargé Des Stocks - Galeries Lafayette H/F
CDI · PARIS
CHANEL
Marketing Manager – Local Markets Export (H/F)
CDI · PARIS
CHANEL
CDI – Gestionnaire de Stock Showroom Presse – (H/F/x)
CDI · PARIS
CHANEL
Previsionniste Parfums Beaute Europe (H/F) - Temporaire
CDI · PARIS
CHANEL
CDI - Chargé.e de Coordination Marchés - (H/F/x)
CDI · PARIS
CHANEL
Chef de Projet Junior Merchandising Campagnes (H/F)
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Sustainability Analyst (H/F)
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
CDI - Contrôleur Financier - H/F
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Celebrities Budget Project Manager
CDI · PARIS
CHANEL
Contrôleur de Gestion Opération
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
CDI - Chef de Projet Qualification Pièces Métalliques (H/F/x)
CDI · PARIS
CHANEL
Responsable Service Courrier et Logistique
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Account Manager - Export Markets
CDI · PARIS
CHANEL
Alternant Acheteur Matières Premières (H/F)
CDI · PANTIN
CHANEL
CDI - Acheteur Packaging Parfum (H/F)
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Talent Management And Development Lead – Parfums Beauté – H/F
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
Publicités
Publié le
22 mars 2012
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Piola : la sneaker qui conjugue style et valeurs

Publié le
22 mars 2012

Depuis un an, Piola a su se positionner modestement sur la carte française du marché de la sneaker. La jeune marque a séduit par ses modèles. Mais au-delà du style, ses fondateurs ont surtout développé une activité fondée sur le commerce équitable. Le discours de Quentin Richard est direct: "Nous avons préféré investir dans l’organisation de notre modèle plutôt que de payer un label qui n’est en réalité qu’un cahier des charges. Nous appliquons ces critères et, avec la transparence que l’on a, chacun peut vérifier la portée de nos actions. Nous décrivons tout le processus et délivrons toute l’information avec la volonté de mettre en lien le consommateur et le producteur de caoutchouc". On l’aura compris, tout en faisant une activité commerciale et en ayant la volonté de réussir, le volet éthique est au premier plan du projet Piola.


Modèle moyen et haut de la Slippery Elm de Piola. Photos Piola


"L’idée vient d’Antoine Burnier, mon associé, qui est parti au Pérou en 2007 et a travaillé pour une ONG. Il a ensuite fait une école de commerce avec la volonté de développer un projet, explique Quentin Richard. Nous nous sommes autofinancés et avec l’apport d’investisseurs proches, nous avons réalisé la première commande et avons lancé la première collection en avril 2011". Le duo a mis trois années pour construire son modèle qu’il détaille notamment sur son site internet.

Dans un premier temps, ils se sont impliqués dans un programme de l’ONU pour développer l’activité d’extraction du latex d’Amazonie Péruvienne avec 33 producteurs. Celui-ci leur permet de financer le salaire d’un coordinateur de projet qui s’occupe du suivi de la production, de la logistique et de la mise en place du projet. Sur place, Piola paie le latex huit mois à l’avance et met aussi en place le financement d’ateliers de caoutchouc. L’acheteur final de la paire de chaussures peut décider de faire reverser quatre euros au producteur.
"Mais il faut qu'il le reverse. S’il ne se connecte pas sur le site internet, ces quatre euros restent dans notre poche, précisent les jeunes entrepreneurs. Nous ne sommes pas là pour assister tout le monde et souhaitons impliquer les intéressés à notre projet pour qu’ils puissent voir des vidéos de témoignages des producteurs".

Cette étape finalisée, la production est aussi réalisée au Pérou avec un coton acheté auprès de producteurs locaux de coton Tanguïs. Les fondateurs de Piola veulent jouer carte blanche et expliquent que leur projet n’est pas complètement parfait, notamment en termes de teinture de la toile ou du tannage sans chrome qui, soulignent-ils, n’existe pas au Pérou.
Un discours qui semble séduire. Avec son premier modèle, décliné dans huit couleurs, la jeune marque était entrée dans une douzaine de points de vente et avait surtout attiré l’œil de la maison Agnès b.

Quentin Richard et Antoine Burnier ont ensuite affiné leur proposition en optant pour un positionnement plus pointu. "Nous sommes en train de nous construire une image qui correspond à ces magasins dans lesquels nous sommes référencés (Kiliwatch à Paris, Kolector, Mamatoro à Cannes,…) avec la Slippery Elm dans cinq versions différentes entre 95 et 155 euros"'.

Sur la dernière saison, Piola était ainsi présente dans 16 boutiques et avait écoulé quelque 1 300 paires. Et pour la prochaine saison, elle double la mise avec 32 points de vente dont une présence en Allemagne et au Luxembourg. La marque ambitieuse prévoit aussi de nouveaux modèles pour l’été 2013.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com