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LYON, 9 nov 2011 (AFP) - Le fabricant de lingerie Lejaby, placé en redressement judiciaire il y a deux semaines, fait désormais l'objet d'un plan de cession et se lance à la recherche d'un repreneur avant la fin du mois, a déclaré mercredi à l'AFP son président Raymond Mahé.

"En accord avec l'administrateur judiciaire et le juge commissaire", un plan de cession de Lejaby a été décidé, a indiqué M. Mahé, précisant que l'objectif est que "le processus de recherche d'un repreneur soit conduit rapidement pour assurer la continuité de l'activité" de l'entreprise.

Le groupe autrichien Palmers, propriétaire de Lejaby depuis 2008, n'a "pas la capacité de financement pour supporter un plan de continuation" de l'activité et "pour construire les stocks pour la collection printemps-été 2012", a expliqué M. Mahé.

Les candidats à la reprise devront se manifester d'ici à la fin du mois de novembre, date limite de remise des dossiers auprès de l'administrateur judiciaire Me Sapin, avant une audience de Lejaby au tribunal de commerce de Lyon à la mi-décembre, a poursuivi le président de l'entreprise.

M. Mahé, qui s'est dit "convaincu" que le plan de cession était "la meilleure option" pour Lejaby, s'est refusé à évoquer des "pistes" relatives à des repreneurs potentiels.

Lejaby, qui avait été placé en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois, par le tribunal de commerce de Lyon le 27 octobre, a enregistré une perte de 2,7 millions d'euros sur l'exercice 2011/2011 et est confronté à de graves problèmes de trésorerie.

Après la fermeture de trois de ses quatre sites de production en France fin 2010, accompagnée d'un plan social pour environ 200 salariés, le fabricant de lingerie a délocalisé une partie de sa production vers le Maghreb pour s'aligner sur la concurrence.

Lejaby emploie près de 450 personnes en France, dont 90 sur le site d'Yssingeaux (Haute-Loire) et le reste au siège de Rillieux-la-Pape, près de Lyon.