Playtime arrête ses salons de Las Vegas et de Tokyo

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
31 janv. 2020

Avec ses salons à Paris, New York et Shanghai, Picaflor, la société organisatrice des salons professionnels de l’univers de l’enfant Playtime, quadrille le monde et touche un très vaste panel d’acheteurs. C’est partant de ce constat que Picaflor a décidé de mettre fin à ses salons de Las Vegas et de Tokyo.

Le premier baptisé Kid’s Hub Las Vegas by Playtime  a été lancé en février 2019 avec l'ambition de proposer une offre un peu moins haut de gamme que le salon Playtime New York, et de viser en priorité les acheteurs du Midwest américain. Après deux sessions – l’une en février 2019 et l’autre en aout 2019 – le salon qui n’a pas vraiment rencontré son public est donc arrêté : "Nous avons fait deux éditions correctes mais le salon était quand même en régression. Nous nous concentrons donc sur New York et le salon de Las Vegas nous aura quand même permis de connaître de nouveaux acheteurs", explique Sébastien de Hutten, le directeur des salons Playtime.

Lancé il y a dix ans, le salon Playtime Tokyo est également arrêté, sa 21ème et dernière édition aura donc eu lieu du 31 juillet au 2 aout 2019. Il y a deux ans, le salon tokyoïte avait été repensé pour mieux répondre aux attentes du marché local. Un marché compliqué puisque qu’il pâtit d’un faible taux de natalité et d'une économie japonaise globalement en berne. Par ailleurs avec 97 % de visiteurs japonais, le salon n'avait presque pas de portée dans la région.

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C'est en partie pour cela qu'en juillet 2019 Picaflor a lancé le salon Playtime Shanghai : "Même si le Playtime Shanghai reste largement dominé par un visitorat chinois, il est plus international. Pour les premières éditions nous avons eu des visiteurs japonais justement, mais également de Singapour, de Corée",  précise Sébastien de Hutten.

La prochaine édition de Playtime Shanghai se tiendra les 19 et 20 février prochains, sous réserve cependant de la remise en place des vols vers la Chine, suspendus en raison des craintes de propagation du coronavirus.

La société Picaflor l’a déjà prouvé, elle n’a pas peur de se tester sur de nouveaux marchés. En juillet 2017 elle avait lancé le Playtime Berlin. Enregistrant une baisse de son visitorat, le salon a été arrêté cependant au bout de trois éditions. " Nous essayons des formules pour répondre aux besoins de nos marques et dans tous les cas cela apporte de nouveaux acheteurs ", indique Sébastien de Hutten qui souligne qu'aujourd'hui Playtime New York attire les acheteurs des Amériques, Playtime Shanghai de la zone Asie et Playtime Paris du monde entier.
 
La dernière édition du salon Playtime Paris a d’ailleurs eu lieu du 25 au 27 janvier derniers. Les chiffres n’ont pas encore été communiqués, mais à son issue les organisateurs étaient rassurés de voir que la grève des transports n’avait eu qu’un impact limité.