Auteur :
Emilie-Alice Fabrizi
Emilie-Alice Fabrizi
Publié le
22 mars 2009
22 mars 2009
Please Don’t prend ses marques
Auteur :
Emilie-Alice Fabrizi
Emilie-Alice Fabrizi
Publié le
22 mars 2009
22 mars 2009
Tendance sans trop se prendre au sérieux, branchée plutôt bobo-chic, Please Don’t est une jeune marque parisienne qui cultive son style autant que ses ambitions. Depuis sa boutique-atelier de la rue de Bretagne à Paris (IIIe), Vanina, la créatrice qui se cache derrière l’étiquette, signe toutes les collections et prépare l’arrivée de sa boutique en ligne.
Collection printemps-été 2009, PLease Don't |
Son créneau ? Les petites séries, des pièces uniques à la cinquantaine par modèles qu’elle réinvente au fil des saisons. Avec le printemps-été prochain, c’est l’arrivée de la quatrième collection et désormais, on y retrouve certains « basiques » dont le pantalon, sa pièce phare. Un challenge d’ailleurs pour la créatrice qui voulait répondre aux bonnes copines et leur incontournable « fais-moi le pantalon qui me va ».
Mais, de croquis en « proto », il a pris ses formes et se décline désormais en différentes matières selon les saisons (coton, laine, soie, ...). Son prix lui reste toujours sage et tourne autour de 115 euros. Plus largement, l'offre s'étoffe régulièrement : blouses ici, jupes à pinces par là, robes vaporeuses en mousseline de soie ou bordées de dentelle... Les envies naissent et Vanina exécute.
Côté prix, les blouses débutent à 90 euros quand les manteaux partent vers 300 euros. Pour le reste, comptez entre 120 et 170 euros, notamment pour les robes en soie.
Intérieur de la boutique Please Don't rue de Bretagne dans le 3e arrondissement de Paris |
Si les propositions se multiplient, elles évoluent surtout avec les matières que la créatrice chine dans les brocantes. Mais le style est là, sincère, et ethno-chic. Depuis deux ans, Please Don’t le peaufine. Car Vanina est une créatrice doublée d’une âme d’entrepreneuse. En 2007, à tout juste vingt-cinq ans et fraîchement diplômée de Lisaa, elle s’est établie à son compte pour créer Please Don’t (comprenez « messieurs, je n’en ferais rien ... ») et a pris ses quartiers à Paris dans le Haut Marais, rue de Bretagne.
Aujourd’hui, la marque est distribuée dans cinq multimarques de la capitale, dont Matière à réflexion dans le IIIe, French Touch dans le XVIIe ou encore la nouvelle boutique Afwoch, rue d’Hauteville dans le XVIIIe. On la trouve aussi sur la Toile, via le site marchand www.mademoiselle-urbaine.com et elle prépare pour bientôt sa e-boutique.
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