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Publié le
10 avr. 2014
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Polémique sur la démolition de La Samaritaine

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AFP
Publié le
10 avr. 2014

PARIS, 10 avr 2014 (AFP) - L'homme le plus riche de France, Bernard Arnault, face aux défenseurs du patrimoine: la justice décide vendredi si la démolition d'immeubles du grand magasin La Samaritaine, datant de 1852, peut se poursuivre, au cœur du vieux Paris.

"Le reflet de la dynamique urbaine de Paris" selon le directeur de l'urbanisme de la ville


"On ne pouvait pas garder ces façades", explique à l'AFP la directrice générale de La Samaritaine, Marie-Line Antonios, en dévoilant la maquette mobile du nouveau projet: des commerces, un hôtel de luxe, des bureaux, des logements sociaux, une crèche, alors que des bulldozers achèvent la démolition de trois des quatre bâtiments anciens.

Le groupe de luxe LVMH, propriété de Bernard Arnault, a acquis ce grand magasin, fondé en 1870 par Ernest Cognacq, pour le rénover entièrement: 460 millions d'euros d'investissement, 2 100 emplois créés. Mais aussi, en pleine rue de Rivoli, ces démolitions controversées et une structure métallique neuve, habillée d'une façade de verre ondulée et sérigraphiée, conçue par l'agence japonaise Sanaa.

Ce qui a poussé deux associations, la société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF) et SOS Paris, à attaquer le projet en justice et la commission du vieux Paris à donner un avis défavorable.

La décision attendue vendredi, même si elle devait suspendre les travaux, arriverait trop tard, sauf pour le dernier des immeubles, qui accueille la "Maison du Projet" où la maquette est désormais exposée. "Nous allons nous battre pour cet immeuble", dit à l'AFP Julien Lacaze, 38 ans, vice-président de la SPPEF montrant, derrière le va-et-vient des pelles mécaniques, le coin de rue destiné à disparaître.

L'une des pelles déplace une poutre ancienne, énorme, qui vient d'être extraite des décombres. "Elle date de 1725", explique le responsable de la SPPEF: l'année du mariage de Louis XV avec Marie Leczinska. La "Maison du Projet" est couverte de slogans: "Paris n'est pas un musée et a besoin de se renouveler", peut-on lire. Mais dans le Livre d'or, un visiteur se plaint de "la destruction d'éléments du passé" et un autre dénonce des démolitions de grande ampleur dans un quartier qui est "l'âme de Paris".

'Dynamique urbaine de Paris'

Témoins de l'entrée, le 2 décembre 1852, de Louis-Napoléon Bonaparte à Paris, ces façades "pré-haussmanniennes" sont rares, selon les associations: elles précèdent les grands travaux confiés en 1853 par l'Empereur au baron Haussmann. Elles marquent aussi une transition entre la partie occidentale de la rue de Rivoli, de la place de la Concorde au Musée du Louvre, percée de 1806 à 1835, et la partie occidentale, percée sous le Second Empire.

Mais le débat porte surtout sur l'impact du projet sur la rue de Rivoli. "Ca va être une sorte de cube blanc avec une façade ondulée, alors que nous avons partout des façades droites", dit Olivier de Monicault, 78 ans, président de SOS Paris. "On ne protège plus des monuments mais des ensembles", fait-il valoir. Marie-Line Antonios assure que la nouvelle façade "va se fondre dans le paysage", selon elle assez "hétérogène" de cette partie de la rue. "L'idée c'est de recréer le quartier", dit-elle.

Pour Claude Praliaud, 47 ans, directeur de l'Urbanisme de la Ville de Paris, dont le bureau domine le centre historique de la capitale, "cette opération est le reflet de la dynamique urbaine de Paris". "Au XXIe siècle, on va pouvoir apporter, nous aussi, notre touche de modernité, ce qui peut passer parfois par des démolitions", explique-t-il.

La maire de Paris doit composer désormais avec les Verts, ses nouveaux alliés. "Cela nous donne des responsabilités et notamment faire en sorte que le patrimoine parisien soit respecté, que les groupes financiers, aussi prestigieux et puissants soient-ils, n'aient pas tous les droits", dit à l'AFP Jacques Boutault (Europe Ecologie Les Verts), maire du deuxième arrondissement de Paris, voisin de La Samaritaine.

Dans l'entourage de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui soutient depuis le début le projet de LVMH, "on attend avec sérénité le jugement". Si les démolitions sont suspendues, explique-t-on, "ce sera pour un motif de pure procédure".

Par Indalecio ALVAREZ

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