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Publié le
28 sept. 2022
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4 minutes
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Pour lancer son offre de seconde main, Hugo Boss a choisi la start-up française Faume

Publié le
28 sept. 2022

En cette rentrée, le groupe allemand Hugo Boss a dévoilé son offre de seconde main. Baptisée Pre-Loved, celle-ci est actuellement accessible via les versions françaises des sites marchands des marques Hugo et Boss. Logique: Faume, la start-up qui accompagne le géant allemand aux 2,79 milliards d'euros de chiffre d'affaires est le prestataire qui va déployer cette solution. 


Hugo Boss débute dans la seconde main - Hugo Boss


Hugo Boss n'est pas le premier grand nom signé par la jeune start-up parisienne. La société, installée dans le IIe arrondissement de la capitale, se cache déjà derrière les solutions de seconde main d'Isabel Marant, Sandro ou Heimstone. Mais Hugo Boss est assurément le groupe qui a les plus importants volumes de vente.

Le challenge est donc important pour cette société fondée en 2019 par Aymeric Déchin, jeune entrepreneur qui a auparavant évolué chez Doctolib, lancé une application de rencontre et créé une autre start-up autour du bien-être et du sport. Il y a quatre ans, il identifie l'univers de la mode comme un marché en pleine transformation et initie son projet avec... une plateforme e-commerce dédiée aux marques écoresponsables.

"Le site multimarque nous a permis de vraiment comprendre les enjeux de la filière, les étapes de transformation des produits, les défis logistiques, etc., détaille le dirigeant. Avec ce démarrage d'activité, nous avons eu un premier crédit mais nous voulions trouver un modèle innovant. Et pour nous, cela devait se construire autour de l'éco-circularité. Nous avons été largement inspirés par l'initiative Worn Wear de Patagonia, qui fait de la seconde main une activité qui reste dans le giron de la marque."


Hugo Boss


Avec les trois autres cofondateurs de Faume, Nicolas Viant, Lucas Patricot et Jocelyn Kerbourc'h, l'équipe imagine donc une solution en marque blanche pour les labels de mode afin de leur permettre d'être acteurs de la revente de leurs produits. Le premier confinement en 2020 leur donne de l'élan, les booms simultanés de l'e-commerce et de la revente attirant notamment les sociétés Balzac et Aigle.

Depuis, l'engouement des marques sur ce sujet ne se dément pas et la concurrence est rude entre prestataires pour apporter des solutions aux labels.

Quel est le le modèle de Faume? La start-up n'est pas un logisticien. Elle propose une solution optimisant les flux et les connexions entre consommateurs/revendeurs, marques et prestataires logistiques. Ainsi, sur le site internet de la marque, l'espace seconde main donne accès à un espace d'achat de pièces de seconde main dont la qualité a été validée, mais aussi à une interface de revente, chaque label définissant le montant de la récompense en bon d'achat qu'il attribue à ses clients et qui est crédité dans les quinze jours.

La revente des vêtements et accessoires s'effectue ensuite via les sites ou en boutiques et corners de grands magasins.

"Chaque marque définit sa grille de prix, détaille Aymeric Déchin. En général, elle va jouer sur une récompense plus ou moins attractive selon les pièces qu'elle souhaite réellement pouvoir proposer. Par exemple, The Kooples va travailler particulièrement sur les perfectos. Actuellement nous avons environ 85% des produits collectés qui sont destinés à la revente, 10% qui sont réparés et 5% qui, selon les choix de la marque, peuvent être utilisés pour de l'upcycling ou donnés à des écoles de mode. En moyenne, l'objectif est d'être à l'équilibre sur cette activité de seconde main dans les six à neuf mois, le temps d'installer les process et de constituer l'offre."

Faume perçoit une commission sur chaque produit vendu. Aujourd'hui, pour le traitement des volumes envoyés par les consommateurs, la société, qui compte une trentaine de personnes, travaille avec un prestataire installé à Châteauroux (Indre), qui reconditionnait notamment des produits Aigle, et a affiné avec lui son logiciel. Faume devrait prochainement déployer son savoir-faire avec un autre entrepôt, certainement sur la zone Benelux.

Un second tour de table financier pourrait d'ailleurs lui permettre de renforcer ses équipes et dynamiser ces projets dans les mois à venir.

"Nous développons un logiciel à l attention des acteurs de la logistique mais aussi des marques qui pourront l'intégrer dans leur dispositif à partir de 2023. Mais nous pensons que la démarche peut aller plus loin. Pour une marque, c'est un outil de fidélisation de ses clients. C'est aussi une différenciation avec la fast-fashion. Mais demain, le bon d'achat pourrait être fléché, par exemple spécifiquement sur des produits qui remplissent des critères éthiques ou écoresponsables. Ce que nous souhaitons, c'est favoriser un modèle plus vertueux", explique le dirigeant.

Un modèle que l'équipe de Faume veut déployer, avec Hugo Boss et d'autres, sur d'autres marchés européens dans les prochains mois.

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