Gucci Campagne publicitaire 2007

Le groupe de distribution et de luxe PPR a enregistré un chiffre d'affaires de 4,44 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 5 % sur un an, dopé par les marques de luxe et les ventes à l'international. "Ces bonnes performances confortent notre confiance pour l'année 2007", souligne François-Henri Pinault, PDG de PPR (ex-Pinault-Printemps-Redoute).

PPR, qui vient d'acquérir 27,1 % de l'équipementier sportif Puma, se félicite de "la solidité et de la complémentarité de son portefeuille de marques".

La croissance est tirée par les marques phares de luxe (groupe Gucci). Le développement à l'international contribue aussi à la croissance, avec un chiffre d'affaire en progression de 9,3 % et représente 57 % des ventes réalisées par le groupe. En revanche l'activité distribution de Redcats est en repli de 1,9 % et de 5,1 % en période comparable.

La marque La Redoute réalise, elle, de bonnes performances, en France et à l'international, mais les ventes de ses autres marques sont en baisse. La Fnac et Conforama affichent "un bon début d'année", selon le groupe. Les ventes de la Fnac ont gagné 5,2 % à périmètre comparable, grâce notamment au développement à l'international de la marque. Onze nouvelles Fnac ouvriront en France et à l'étranger d'ici fin 2007, indique PPR.

L'activité du groupe Gucci enregistre à nouveau de fortes croissances. Gucci Group affiche une croissance à deux chiffres dans toutes les zones géographiques, notamment en Amérique du Nord (16 %), en Chine (87 %) et au Japon (10 %).

Le groupe français a annoncé par ailleurs qu'il lancera officiellement "le 15 mai" l'OPA sur l'équipementier sportif Puma. Elle durera "jusqu'à la mi-juillet". PPR, présent dans le luxe et la distribution, a fait une irruption surprise mi-avril dans le monde des équipementiers sportifs en prenant pour 1,4 milliard d'euros 27,1 % de la marque allemande, troisième mondial derrière Nike et Adidas.

Cette offre valorise Puma à 5,3 milliards d'euros. PPR bénéficie du soutien de la direction de Puma pour cette opération mais se heurte au mécontentement des actionnaires, qui jugent trop bas le prix proposé de 330 euros par action.

(Avec AFP)