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26 sept. 2018
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Première Classe se fait ombrelle de nouveaux univers

Publié le
26 sept. 2018

Le cru septembre 2018 des salons de deuxième session aux Tuileries n’aura pas le même goût que le précédent. D’abord parce que l’organisateur, WSN Développement, a fait le choix de ne plus avancer qu’un seul salon, Première Classe Tuileries, la tente Paris-sur-Mode disparaissant cette saison. Contrairement au rendez-vous dédié à l’accessoire, ce format prêt-à-porter avait petit à petit perdu en public et a donc finalement fermé ses portes.


Visuel de la direction artistique « Futur Fiction » pour l'édition se septembre 2018 - Première Classe Tuileries

 
Une disparition qui ne doit pas affaiblir Première Classe, mais doit au contraire permettre au salon de se renforcer grâce à de nouveaux apports. En effet, les trois tentes de Première Classe du Jardin des Tuileries compteront de nouveaux profils pour cette édition. Aux 420 créateurs d'accessoires s'ajouteront ainsi 30 marques de prêt-à-porter et 24 griffes de lingerie et bain.

Mais la visite commencera avec un premier changement. Alors que l’entrée était plutôt tournée auparavant vers la place de la Concorde, où se tenait Paris-sur-Mode, le salon sera désormais accessible par le versant du jardin donnant sur le Palais du Louvre, pour une circulation plus simple, estiment les organisateurs. Il faudra donc désormais parcourir le salon dans toute sa longueur.

Un salon qui sera ponctué par de nouveaux espaces donc. D’abord, pour garder une touche de mode malgré la fin du salon prêt-à-porter, WSN Développement a choisi de sélectionner des marques créatives du secteur pour animer deux espaces thématiques. Ce « dressing » Première Classe sera scindé en deux contingents de marques de prêt-à-porter qui se répartiront ainsi entre ce que l’organisateur appelle les « capsules » Flair et FuturaForma. S'intégreront ainsi dans l'un ou l'autre de ces mots d'ordre des labels comme Rue Blanche, Diega, NC.2, Han San, Good Old Days, Edward Achour, Rose Carmine ou encore Germaine des Prés. Quelques anciens exposants de Paris-sur-Mode, mais surtout de nouveaux profils car WSN Développement veut donner à Première Classe une nouvelle dimension plus créative, plus « arty », dans ces happenings qui viennent rythmer le salon.
 
Autre nouvel espace : Exposed. Dans le cadre d’un partenariat avec Eurovet, organisateur du Salon de la Lingerie et son équivalent estival Unique, Première Classe fait entrer sous sa tente cet univers qui propose une sélection pointue de marques de dessous et maillots de bain. Un mix orchestré par Matthieu Pinet, qui compose entre jeunes griffes, labels confirmés, positionnements accessibles ou très haut de gamme. Seront ainsi représentés Maison Lejaby, Chantal Thomass, Naelie, Albertine, Do Paris, Only Hearts… Un condensé de marques fortes en image et en identité qui ambitionnent de surprendre un public d’acheteurs internationaux différents de ceux rencontrés dans les salons spécialistes.

« Tout le propos d'Exposed sur le Salon de la Lingerie, c'était de renforcer le propos mode de l'offre. C'est aujourd'hui une nouvelle étape de la démarche, on pense que le concept est assez mûr et sa sélection aboutie pour pouvoir se présenter pendant la Fashion Week auprès de ses acheteurs », explique Matthieu Pinet quant à l'introduction de l'univers lingerie bain à Première Classe.
 
Des espaces comme des animations au sein des tentes dédiées aux accessoires qui viendront rythmer le parcours et changer peut-être les habitudes de visite et d’achat. Pour surprendre toujours, les organisateurs de Première Classe ont choisi de pousser la direction artistique de l'événement plus loin cette saison. Et ce notamment en donnant carte blanche à Thomas Phélizon. Ce dernier a pour mission de « provoquer des rencontres entre artistes, plasticiens, créateurs, designers et musiciens, et ainsi stimuler l'inventivité ». A lui de s'emparer du thème de cette édition, « Futur Fiction ». Celui-ci sera notamment illustré à travers les Tours du Futur, installation montée en collaboration avec le duo d’artistes Julien Ribot et Annabelle Jouot, via laquelle les artistes sont invités à « définir le futur par la fiction ».

Enfin, la création la plus pointue sera à l'honneur en ces lieux avec deux expositions, l'une des collections des finalistes et lauréats de l’ANDAM (Afterhomework, Ludovic de Saint Sernin, Facetasm, Cecilie Bahnsen, Atlein, Worn, PB 0110 et D'heygere) et l'autre de photographies par Nolwenn Brod autour du travail des finalistes 2018 du Festival International de Mode, de Photographie et d’Accessoires de Hyères.

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