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14 sept. 2008
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Prêt-à-Porter Paris traverse la crise la tête haute

Publié le
14 sept. 2008

Du 5 au 8 septembre derniers, le hall 7 de la Porte de Versailles battait au rythme du salon du Prêt-à-Porter Paris. Cette édition a accueilli 44 236 visiteurs. Un chiffre en hausse de 6 % par rapport à septembre 2007 et ce, malgré une conjoncture que l’on sait plutôt difficile, rappellent les organisateurs.

Sur ces 44 236 entrées, 61 % venaient du territoire français, 39 % venaient de l’étranger ; l’Italie (15 %), l’Espagne (10%) et le Japon (8%) en tête suivis par la Belgique, la Grande-Bretagne et la Suisse. « La moitié des pays du nord compense l’affaiblissement de l’Italie et de l’Espagne », explique les organisateurs.


Répartition des visiteurs par leur origine - Source : Prêt-à-Porter Paris

Sur le stand de Bash, installé au sein de The Box, le bilan est positif. « Le cadre est beau, les organisateurs sont adorables et les bons acheteurs sont présents. Nous avons eu beaucoup de nouveaux clients. Et s’il manque un peu de passage dans les allées, le constat est très satisfaisant ».

Chez Jacques Ruc, Veronique Golly, responsable du showroom Animale, se réjouit aussi. « Les gens sont curieux et même s'ils passent peu de commandes, et qu'ils sont frileux sur le stand, ils prennent du recul et nous recontactent après. Je trouve que cette année est bien plus enthousiaste, que l’envie de consommer est revenue. On se réveille », nous dit-elle.

Dotée d’un stand de 80 mètres carrés, la marque Infinity défilait tous les jours et son directeur commercial, Emmanuel David, se déclare ravi d’avoir « rencontrer des nouveaux clients tout comme d’avoir revu (les autres) ».

Terra Plana, sur So Ethic, voit le salon comme un lieu idéal pour se faire des contacts, pour rencontrer de nouveaux clients et pour développer la notoriété de la marque. « Nous avons vu 50 % de Français, 50 % d’étrangers, venus de Belgique, d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre et d’Asie », affirme Stephanie Groff, assistance commerciale. Installé au troisième étage, à quelques mètres des défilés péruviens « Le coton Pima », NDeur annonce lui aussi un blian satisfaisant. Et là, idem, les acheteurs venaient à 50 % de l’Hexagone, 50 % de l’international.


Prêt-à-Porter Paris édition septembre 2008

D’autres se montrent moins enthousiastes et ont demandé à garder l’anonymat. « C’est assez mou si l’on est pas dans la bonne allée. Les clients sont partagés entre aller sur le Who’s Next ou ici... et nous aussi. Les gens sont perdus. Il y a trop de changement sans arrêt », déplore une marque française qui participe également au Bread&Butter.

Certains nous soulignent aussi une mauvaise organisation au niveau des invitations avant salon : « Le formulaire avec les coordonnées de nos clients que l’on doit envoyer aux organisateurs est trop long, et le pire, c’est que nos clients aussi de leur côté doivent le remplir. Nous n’avons pas le temps, eux non plus. Et puis, si c’est nous qui invitons la marque, cela devrait être bien plus clair sur l’invitation. Les salons apportent des clients, mais nous aussi. Cela marche dans les deux sens ».

Mais si la conjoncture est difficile, si quelques reproches émergent des commentaires des exposants, le bilan global reste positif et les marques affirment pour une majorité qu’elles reviendront.

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