Auteur :
Matthieu Guinebault
Matthieu Guinebault
Publié le
12 janv. 2009
12 janv. 2009
Primark : après le travail des enfants, le travail clandestin
Auteur :
Matthieu Guinebault
Matthieu Guinebault
Publié le
12 janv. 2009
12 janv. 2009
Mis en cause en juin dernier au sujet du travail d’enfants indiens, le discounter britannique Primark annonce le lancement d’une enquête sur l’un de ses fournisseurs locaux, TNS, accusé par la presse de violer le code du travail et de l’immigration.
Le fabricant de vêtements discount TNS serait en effet impliqué aux yeux de certains dans l'exploitation d'immigrés clandestins payés pour la moitié du salaire légal britannique. Pour ne rien arranger, l’un des fournisseurs de TNS, Fashion Waves, est quant à lui accusé d’employer des personnes dépourvues de visas de travail. TNS a très rapidement démenti toutes les informations parues outre-Manche, arguant que, la crise ayant sévèrement limité la demande, seulement cinq personnes exerceraient à l’heure actuelle dans l’usine.
Toujours est-il que Primark se serait bien passée de cette nouvelle polémique. L’enseigne d’habillement discount avait en effet mené médiatiquement la chasse au travail des enfants parmi ses fournisseurs. Si bien qu’à présent confrontée au travail clandestin sur son propre sol, l’entreprise s’est empressée d’annoncer toute une série d’enquêtes sur ses fournisseurs britanniques, assurant avoir remis toutes les informations en sa position aux forces de l’ordre.
Et si l’Ethical Trading Initiative affirme ne pas vouloir exclure Primark avant la fin des investigations, l’organisme a néanmoins demandé à l’enseigne d’enlever son homologation affichée en magasin. Une décision qui a « surpris et déçu » les dirigeants de Primark, dont la stratégie de "victimisation" fait grincer des dents outre-Manche.
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