Primark travaillerait à une stratégie visant le marché américain, profitant de sa croissance actuelle en Grande-Bretagne et en Europe continentale. Un projet d’autant plus délicat que, si Topshop avait réussi son implantation américaine, Marks & Spencer et Tesco n’avaient jamais trouvé leur place chez l'Oncle Sam.

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Le projet américain de Primark serait mené par Allan Molloy, directeur de l’enseigne en charge du programme pour les nouveaux marchés. Selon le Sunday Times, ce "rêve américain" fait partie en réalité d'un projet plus vaste visant plusieurs pays. Aujourd’hui, forte de plus de 260 magasins dont 160 en Grande-Bretagne, l’enseigne d’habillement à bas prix est notamment présente au Portugal, en Espagne, en Belgique, en Hollande, ainsi qu’en Allemagne et en Autriche. A cela s’ajoutera bientôt la France, avec un premier magasin tricolore en décembre.

L’enseigne d'origine irlandaise a clôturé le 14 septembre dernier un exercice fiscal qui devrait être marqué par un bond de 22 % des ventes, selon les analystes. De bons résultats notamment permis par une météo estivale favorable. La maison-mère, Associated British Foods, s’attend ainsi à des profits au-delà des attentes sur le second semestre. Sur l’exercice précédent, l’entreprise avait réalisé un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de livres (4,14 milliards d’euros de chiffre d’affaires).