Primark voit ses ventes annuelles bondir de 13 %

Alors que les ventes de sa maison-mère s’essoufflent, Primark continue de se renforcer sur l’exercice annuel clos le 12 septembre. Les ventes de l'enseigne sont en hausse de 13 % à taux de change constant, et de 1 % à périmètre comparable. La surface de vente a en effet augmenté de 9 % sur l’année.

« Après les résultats exceptionnels de l’an passé, nous assistons à un retour à des niveaux plus normaux », indique le rapport annuel. « La croissance des ventes à périmètre comparable est de 1 %, une croissance soutenue par un solide programme d'ouvertures aux Pays-Bas et en Allemagne. La passionnante expansion de Primark est en très bonne voie avec l'ajout de près d'un million de pieds carrés de surface de vente, l'ouverture de notre premier magasin aux États-Unis, et l'annonce de l’arrivée en Italie l’an prochain. »

Le « retour à la normale » des ventes et les nombreux investissements menés sur le réseau international aboutissent sans surprise à un tassement de la marge opérationnelle, qui est de 12,6 % sur l’exercice contre 13,4 % un an plus tôt.

Les ventes en France ont été « très fortes », le réseau tricolore profitant du lancement jugé « très réussi » mené en 2014. La maison-mère, British Food Associated, note également de très bonnes performances observées sur les marchés espagnols, portugais et irlandais, tandis que le Royaume-Uni affiche des ventes en comparable « positives ». Aux Pays-Bas et en Allemagne, l’ouverture de boutiques aurait mécaniquement réduit les ventes réalisées dans les adresses pré-existantes.

« Nous avons l'intention de maintenir l'investissement face aux opportunités d'expansion, notamment pour Primark », indique le président de BFA, Charles Sinclair. « Toutefois, les mouvements importants des taux de change l'an passé, et notamment l'affaiblissement de l'euro et des monnaies des marchés émergents, auront une influence significative sur le résultats de l'année à venir. Au rythme actuel, l'impact du taux sera d’un niveau similaire à celui de l'année dernière, mais l'impact transactionnel en sera plus grand et principalement sensible pour Primark et British Sugar. »

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