Princesse tam.tam arrête la licence Kookaï Lingerie

Auteur :

Julie Mangaud

Publié le
7 mai 2010

La collection automne-hiver 2009 clôt le dernier chapitre de l’histoire Kookaï Lingerie avec Princesse tam.tam (Fast Retailing). Cette dernière a décidé de mettre fin au contrat de licence, qui la liait, en partenariat avec Vivarte (maison mère de Kookaï), à Kookaï Lingerie. Un contrat qui devait arriver à terme en août 2011. Le groupe japonais affirme ne pas avoir souhaité le renouveler, et annonce comme dernière collection celle du printemps-été 2010, mais celle-ci n’aurait jamais été livrée.

Kookaï Lingerie cesserait ses activités et pour le moment, Kookaï reste muette quant à ses éventuels projets pour ce segment.

Fast Retailing jetterait la pierre face aux résultats insatisfaisants de la lingerie Kookaï (un résultat net de -162 000 euros et environ 7 millions de chiffre d’affaires en 2009 contre 12,6 millions en 2003, selon les comptes déposés au greffe par Kookaï Lingerie), mais certains anciens salariés déplorent une mort annoncée. "C’est clairement stratégique, absolument pas économique. Il n’y avait plus d’investissements sur Kookaï Lingerie, plus d’export, les lignes étaient réduites, les salariés qui partaient n’étaient pas remplacés. Il aurait fallu mettre les moyens pour développer la marque, pourquoi pas la sortir du circuit GMS, mais ce n’était pas intéressant pour Fast Retailing de faire avancer Kookaï Lingerie sur les traces de Princesse tam.tam", confie un observateur.