Les promotions ont un bel avenir. Mais, parallèlement, elles deviennent de plus en plus difficiles à gérer pour les enseignes. Telles sont les principales conclusions d’une nouvelle étude publiée sur le sujet par Deloitte, réalisée via une série d’entretiens auprès de responsables de promotions des enseignes et des questionnaires pour les fabricants.

Jennyfer a lancé ses J-Days

Selon l’étude, le poids des promotions dans le chiffre d’affaires est aujourd’hui de 20% en France. Pour Deloitte, "le consommateur français est très attaché au prix et en fait son premier critère de choix et de très loin d’une enseigne". Le cabinet relève d’ailleurs que le poids des promotions doit encore croître dans la mesure où c’est une tendance de fond. "Le poids promo est en effet près de 2 fois supérieur en Angleterre, et supérieur de 30% en Italie et en Espagne", souligne Deloitte.

Cette situation "complexifie" toutefois les politiques des enseignes sur le sujet. Et Deloitte de relever: "Les consommateurs sont plus sévères et perplexes, trouvant l’offre pléthorique et difficile à appréhender, notamment dans le cas où plusieurs programmes (coupons, fidélités, lots...) se superposent". Un risque de complexité et de non lisibilité des offres promotionnelles dont seraient d’ailleurs bien conscients les professionnels interrogés.