Anne-Sophie Savenier
2 mai 2016
Pulp Fashion Week : une 4ème édition sous le signe de l’internationalisation
Anne-Sophie Savenier
2 mai 2016
La Pulp Fashion Week revient ces 7 et 8 mai avec une 4ème édition qui s’internationalise. Une vingtaine de marques, dont onze venues de l’étranger, défileront ainsi à la Bourse de Paris afin de mettre en lumière une mode plurielle.
Au total, dix-neuf marques, parmi lesquelles, Lili la Tigresse, Eyani Couture, Juna Rose ou encore MS Mode défileront dans le but de présenter des collections modernes et glamour, sublimant les formes des femmes fortes (du 40 au 54).
« J’ai lancé cet événement en 2013 car j’estime qu’en France, on continue à ne pas tenir compte des besoins des femmes pulpeuses. On reste dans l’idée qu’une femme ronde s’est forcément laissée aller et on est dans le jugement au lieu de saisir qu’il y a là un vrai marché. L’idée est donc, depuis le début, de soutenir et présenter des marques qui ont compris que ces femmes sont autant de clientes potentielles en demande de vêtements tendance et féminins », explique Blanche Kasi, l’organisatrice de l’événement.
Forte de ce constat, Blanche Kasi espère prochainement passer à la vitesse supérieure en proposant un salon dédié exclusivement aux professionnels.
« La Pulp Fashion Week est ouverte au grand public et aux professionnels car l’objectif est de permettre aux femmes qui font une grande taille d’accéder à la mode. Cela implique de s’adresser directement à elles, mais aussi aux professionnels. Mais à terme, quand j’aurai suffisamment de fonds, je souhaiterais lancer un salon exclusivement dédié à ces marques afin d’apporter ma contribution au développement de ce secteur qui mérite d’être considéré. »
Pour accompagner cet objectif, Blanche Kasi a donc opté pour une « montée en gamme » de la Pulp Fashion Week avec moins de petites marques créateurs et plus de marques à forte notoriété, notamment venues de l'international.
« Je voulais proposer un événement plus glamour et plus qualitatif. Pour y parvenir, j’ai dû augmenter les tarifs, ce qui a exclu les plus jeunes créateurs (faute de moyens). Pour autant, quand nous aurons plus de marge de manœuvre, j’envisage de leurs proposer des solutions afin qu’ils puissent participer à nouveau. En attendant, j’ai veillé à proposer une sélection de marques éclectiques et représentatives du marché. C’est-à-dire qu’il y a du prêt-à-porter, de la lingerie, du demi sur-mesure et du sur-mesure. Cette stratégie a porté ses fruits puisque cette année, plus de la moitié des marques viennent de l'étranger. C'est la preuve que l'événement commence à avoir un véritable écho et que nous sommes sur la bonne voie », souligne l’organisatrice de l’événement.
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