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AFP-Relaxnews
Publié le
12 févr. 2020
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Quand Rodarte touche au divin, Coach s'encanaille

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AFP-Relaxnews
Publié le
12 févr. 2020

(AFP) - La Fashion Week de New York a livré sa journée la plus dense mardi avec une série de défilés majeurs, notamment celui de Rodarte, dans une église, ou Coach, plus urbain que jamais.


Rodarte - Fall-Winter2020 - Womenswear - New York - © PixelFormula



Fondatrices de Rodarte, les sœurs Mulleavy se font rares à New York, où elles n'avaient plus défilé qu'une fois depuis septembre 2016, effectuant notamment des détours par Paris et Los Angeles. De retour à Gotham, les créatrices californiennes ont rappelé à tous qu'elles étaient sans doute, avec Marc Jacobs, ce qui se faisait de plus proche de la Haute Couture au sein du paysage de la mode américaine.

En l'église épiscopale Saint Barthélemy de New York, Rodarte a offert un spectacle magistral, empreint de la solennité du lieu, avec une touche gothique et un clin d'œil au comte Dracula. Profusion de broderies, avec cristaux, perles ou fleurs, mais aussi éléments peints à la main, paillettes, la plupart des robes étaient d'une finesse et d'une complexité rares en prêt-à-porter. Sans alourdir en rien les pièces, pleines de légèreté. Le rouge à lèvres noir et des toiles d'araignées brodées rappelaient le thème gothique et Dracula.

Le défilé "démarrait dans l'innocence" d'une robe à pois années 40 portée par le mannequin vedette Bella Hadid, "et s'embarquait alors dans l'inconnu", a expliqué Kate Mulleavy à des journalistes après le défilé. Sa sœur Laura a souligné que les deux créatrices avaient intégré, pour la première fois, plusieurs éléments nouveaux du prêt-à-porter, notamment du jean, en ayant pu les "inscrire dans (leur) langage qui reste relevé".

Au fil des saisons, les sœurs prisées des actrices décalées comme Kirsten Dunst ou Yalitza Aparicio ont ouvert leur mode à un public plus large, que ce soit dans les pièces présentées ou la scénographie. "Si vous venez voir ça, il faut que nous vous emmenions dans un endroit nouveau", a expliqué Laura Mulleavy. "Plus tard, on dissèquera les vêtements, qui ne se portent pas dans la rue, mais là, ils doivent amener une idée."

Coach chez les hipsters



Plus de six ans après son arrivée à la tête de Coach, Stuart Vevers continue à faire évoluer la marque qui fêtera l'an prochain ses 80 ans.


Coach 1941 - Fall-Winter2020 - Womenswear - New York - © PixelFormula



Après avoir amorcé un virage la saison dernière avec une collection plus urbaine, le créateur a nettement accéléré avec cette cuvée automne 2020 très streetwear. Baskets plates, grandes chaussettes, bonnets de hipster, le profil est sorti tout droit des rues de Brooklyn : "New York est la muse ultime de cette collection", a expliqué à l'AFP Stuart Vevers après le défilé. "Il était question d'explorer l'énergie créative unique de New York, au passé, au présent, et, espérons-le, au futur."

Clin d'œil au passé, plusieurs pièces étaient inspirées de toiles du peintre new-yorkais Jean-Michel Basquiat. Et en plein défilé, la chanteuse Debbie Harry a rejoint, au micro, le groupe punk rock The Coathangers pour apporter une touche 70s.

Usant de superpositions, Coach a tenté des mélanges de couleurs assez osés, que n'auraient pas renié les jeunes gens modernes de Williamsburg ou Bushwick, deux quartiers tendance de Brooklyn : "C'était une collection 100 % de journée", a dit Stuart Vevers, donc sans pièces mondaines, propres aux soirées. "J'ai toujours considéré Coach comme une marque avec un soupçon de 'cool attitude'."

La Slow Fashion de Gabriela Hearst



Désormais soutenue par LVMH, la créatrice d'origine uruguayenne Gabriela Hearst poursuit son chemin en restant fidèle aux principes fondateurs de sa marque.

Elle se veut aux avant-postes d'une mode durable, qui cherche à minimiser son impact sur l'environnement. Cette saison, la designer s'était fixé l'objectif d'une empreinte carbone inférieure à la précédente. La créatrice la compensera, en outre, par un don à une association de protection de la forêt cambodgienne.

Pour préserver l'environnement, mais aussi les traditions et les savoir-faire de son pays d'origine, Gabriela Hearst fait dans la "Slow Fashion". Elle a notamment confié certaines pièces à un collectif de femmes artisans, Manos del Uruguay, spécialisé dans la maille. Elle a aussi fait peindre certains vêtements à la main de motifs colorés.

"En matière de mode, nous devons revenir au passé, à la façon dont étaient faites les choses" auparavant, a-t-elle expliqué à des journalistes après le défilé. "Nos grands-mères, nos mères, mais aussi nos ancêtres, comment on faisait il y a 1 000, 3 000 ans".


Tulle et mousseline chez Vera Wang



Pour son retour sur les podiums, en septembre, la créatrice new-yorkaise Vera Wang avait beaucoup révélé les corps et proposé sa vision de la sensualité. Elle a poursuivi dans cette veine mardi avec une collection automne 2020 tout en transparence, à l'aide du tulle et de la mousseline, ses grands alliés.

Plus surprenant, elle qui ne jure ordinairement que par le noir et le blanc s'est aventurée dans la couleur et même, coup de folie, dans l'imprimé. "Je voulais amener une sorte d'importance, mais sans formalisme, une sorte de légèreté, de jeunesse, de charme et de délicatesse à la soirée", a-t-elle expliqué à l'AFP.


Prabal Gurung croit en New York



Né à Singapour, élevé au Népal, passé par New Delhi, Prabal Gurung symbolise le cosmopolitisme de New York, sa ville d'adoption : "Au moment où la pertinence de New York est remise en question, je fais retentir la sirène", a-t-il écrit dans ses notes de collection, évoquant le ralentissement de la Fashion Week new-yorkaise.

Mélange de robes de soirée décalées et de tailleurs pantalons élancés, sa collection se voulait le reflet d'une ville théâtre d'un salon moderne "où la dichotomie de la bohème et de la haute société reste harmonieuse".

"C'est une ville d'asociaux qui se serrent les uns contre les autres, unis par la poursuite de désirs impossibles."
 

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