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Un consortium de banques a trouvé vendredi 19 juin un accord pour financer la poursuite des activités de Quelle, filiale de vente par correspondance du groupe allemand Arcandor, permettant l'impression et l'acheminement des catalogues hiver.

"La poursuite des activités de Quelle est assurée pour le moment", a déclaré dans un communiqué l'administrateur judiciaire de la maison mère Arcandor, en dépôt de bilan.

"Grâce aux discussions rapides et constructives menées entre les banques et le gouvernement de l'état régional de Bavière, le financement à court-terme de la société repose sur une base stable. Cela nous donne du temps pour mettre sur pied un projet porteur d'avenir pour Quelle", a ajouté Klaus Hubert Görg.

Les catalogues devraient être imprimés et livrés avec "un très léger retard", estime-t-il, selon le communiqué. Selon le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung du samedi 20 juin, la branche des services financiers de Quelle aurait reçu un crédit-relais de 300 millions d'euros qui permettrait d'assurer la survie de Quelle au moins jusqu'à janvier 2010.

Le gouvernement régional de Bavière (sud) avait annoncé dans la matinée son intention de participer à hauteur de 20 millions d'euros à des garanties publiques essentielles pour la survie de Quelle.

Au total, un montant de 50 millions de garanties publiques, partagées entre l'Etat fédéral et les Etats régionaux (Länder), est envisagé pour permettre à Quelle de poursuivre ses activités, et la Bavière, où sont localisés la majorité des salariés du groupe, assure à elle seule 20 millions d'euros de garantie.

Le groupe de distribution et de tourisme Arcandor a déposé son bilan il y plus d'une semaine, faute d'avoir pu obtenir le soutien de l'Etat.

Berlin avait jugé que les difficultés du groupe, également maison mère du voyagiste Thomas Cook ou des grands magasins Karstadt très connus en Allemagne, remontaient à bien avant la crise, ce qui le disqualifiait pour une aide publique dans le cadre du fonds d'aide aux entreprises mis en place par le gouvernement.

Par ailleurs, la banque luxembourgeoise Sal Oppenheim, l'un des grands actionnaire d'Arcandor a réduit sa participation directe à 1,19 %, selon un communiqué publié vendredi, et ne l'a pas vendue entièrement, comme il l'avait annoncé mercredi. Elle contrôle également, via une holding industrielle, 24,9 % d'Arcandor.