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Publié le
2 nov. 2020
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5 minutes
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RSE: une nouvelle plateforme pour trouver des prestataires pertinents pour l'industrie de la mode

Publié le
2 nov. 2020

L’avenir de la mode sera digital et écoresponsable. Dans cette crise, liée à la pandémie de Covid-19, ces deux axes se détachent clairement comme ceux considérés comme essentiels par les marques du secteur. Si de plus en plus de chefs d’entreprises intégraient l’écoresponsabilité dans leur réflexion, l’éthique, le durable et même l’économie circulaire (thème devenu incontournable depuis quelques mois) se sont imposés dans les agendas opérationnels. Reste que si les ambitions se concrétisent, les process et chemins à parcourir pour aller vers le mieux restent encore très obscurs pour beaucoup.


Capture d'écran de la nouvelle plateforme Ressources Green - DR



Rien d’étonnant à cela, c’est un nouveau paradigme qui se met en place avec des procédés nouveaux, des prestataires d’un nouveau genre, des approches différentes et surtout, des attentes nouvelles de la part des consommateurs. Les marques ont d’abord commencé à travailler leur sourcing, affinant les audits de leurs sous-traitants et sélectionnant de nouvelles matières. Pour les épauler, des outils ont vu le jour. Avec le soutien du Defi, la fédération du prêt-à-porter féminin a par exemple proposé l’an passé son guide du sourcing responsable pour permettre à chaque marque de s’engager dans ce chemin.

Et de nouveaux acteurs ont fait leur apparition sur des métiers qui n’existaient pas ou à peine il y a une décennie. Là où il y a quelques années, avancer sur ce thème tenait du parcours du combattant, la donne est nettement plus simple aujourd’hui. Nombre de conseils et prestataires se sont engagés sur ce terrain comme Fairly Made qui accompagne les marques dans leurs projets de sourcing plus responsable, Adapta qui propose un accès aux stocks de cuir dormants chez des fournisseurs du luxe, ou bien .Green, la nouvelle filiale de la société française De Rigueur, qui propose à la marque de réaliser un état des lieux et de définir une stratégie RSE. Mais il n’est pas toujours simple pour un dirigeant, surtout dans une période où les urgences se multiplient, de faire le tri et de choisir l’option qui correspondra à son projet.

Avec le soutien du Defi, un nouveau guide baptisé Ressources Green, présenté ce mardi par la Fédération du prêt-à-porter féminin, a été mis sur pied. "La grande majorité des entreprises sont aujourd’hui très conscientes des enjeux et s’inscrivent dans une démarche d’action sur ces thèmes, explique Adeline Dargent, de la Fédération du prêt-à-porter féminin. Nous voulons encourager ces démarches et permettre aux marques d’accélérer leur transition. Nous voyons qu’un écosystème se constitue et nous avions l’idée de créer une cartographie. La volonté est de mettre à disposition les prestataires qui sont les plus à même d’accompagner les marques. Nous avons composé un comité d’experts afin de valider les profils. Nous avons eu 80 sociétés proposées et nous en avons gardé une cinquantaine dont nous pensons les prestations réellement adaptées au secteur".

La liste de partenaires potentiels n’est pas gelée et si des solutions, en France ou à l’international, identifiées par la suite apportent de nouvelles opportunités pour les marques françaises, elles pourront intégrer la plateforme qui couvre les thèmes de l’innovation, du consulting, du recyclage et de la seconde-main, du sourcing et de la traçabilité, du financement mais aussi des contacts en ce qui concerne la labellisation et la certification ou encore des prestataires pour les fournitures.

Pour les marques, si la demande vient du consommateur, ces investissements sont incontournables, malgré le contexte complexe. "Pour beaucoup de TPE-PME, cela signifie se réinventer. Cela demande des capacités d’investissement et humaines mais elles doivent le faire. Face à la demande des consommateurs qui souhaitent savoir où se font leurs vêtements, une plateforme comme Zalando, par exemple a annoncé vouloir imposer un cahier des charges environnemental aux marques. La contrainte réglementaire qui se fait aussi plus prégnante avec, au niveau européen, un possible texte sur l’affichage environnemental des vêtements avec application à l’horizon 2023. Les marques ont donc besoin de plus de transparence et maîtrise sur la chaine de valeur".

Tous les thèmes ne peuvent être menés de front, mais les marques doivent d’ores et déjà anticiper ces défis majeurs: être apte à répondre aux exigences de Bruxelles mais aussi, séduire ce consommateur exigeant, avide de transparence et qui veut se reconnaître dans les choix de la marque. Celui-ci n’a pas forcément un profil CSP+, comme le précisait récemment une étude Kantar, mais aussi un sondage réalisé par l’application Clear Fashion auprès de ses utilisateurs dont la segmentation selon les revenus était très équilibrée.

L’application, qui se présente comme le Yuka de la mode, c’est-à-dire un outil d’évaluation pour le consommateur de l’implication des marques dans ces dynamiques responsables, en fait par exemple partie. Depuis son lancement l’an dernier elle a enregistré plus de 150.000 téléchargements et ses fondatrices Rym Trabelsi et Marguerite Dorangeon précisent travailler avec 250 labels. Parmi ceux-ci on trouve des géants comme Zara ou Levi’s, des labels comme Loom ou Maison Alfa, des marques établies et des enseignes françaises et internationales.

Selon les résultats d’une enquête réalisée par la start-up dans le courant de l’été auprès de 35 marques utilisant ses outils, 71% des répondants estiment que de s’être fait tester par l’application "a permis une prise de conscience en interne", mais surtout plus des deux tiers des marques expliquent que depuis leur entrée sur la plateforme qui est majoritairement utilisée pour comparer les marques et leur niveau d’engagement, ils ont revu leurs pratiques. Et afin d’optimiser ces changements, la nouvelle plateforme de la fédération du prêt-à-porter féminin, accessible à tous, devrait constituer un outil majeur.
 
 
 

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