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Publié le
7 mars 2013
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Raffaello Napoleone: "Les salons souffrent lorsqu’ils deviennent trop grands"

Publié le
7 mars 2013

Raffaello Napoleone

Pitti Immagine lançait du 23 au 25 février son nouveau salon de mode féminine, "Super". De retour de Las Vegas et avant de regagner Milan, l’administrateur délégué de l’organisateur, Raffaello Napoleone, nous a livré son sentiment sur l’évolution de la carte mondiale et européenne des salons.

FashionMag.com: Que retirez-vous de l’évolution actuelle des salons de mode ?
Raffaello Napoleone: Il y a en ce moment à Las Vegas de nombreux salons. Des milliers d’exposants, principalement américains, mais aussi européens. C’est un peu la métaphore de ce qui se passe en ce moment. Tout le monde est en train de faire évoluer ses salons, qu’ils soient tournés vers l’homme, la femme ou l’enfant. Le marché est difficile, surtout en Europe. Le consommateur cherche quelque chose de nouveau. Il faut donc trouver du nouveau pour relancer l’offre sur un marché où les données ne sont vraiment pas positives.

FM: La clé est donc la sélectivité ?
RN: La mode ce n’est pas seulement Prada, Vuitton, Hermès ou Gucci. Tous les grands organisateurs travaillent là-dessus. Nous sommes de plus en plus convaincus qu’il faut travailler sur la recherche, la qualité, l’identité de l’offre. En sélectionnant. Car si je regarde ce que je vois aux États-Unis, le marché doit aussi aider à choisir pour le mieux. Il faut proposer un rôle de "scooting" et de lecture très pointu.

FM: Que pensez-vous de l’évolution de l’offre des salons à Berlin et Paris ?
RN: Pour ce qui concerne les salons homme, Berlin est en train de réfléchir beaucoup. On le sait par Karl-Heinz Müller. A Paris, il y a une très grande motivation. Il faut voir… Nous sommes au début d’une série de choix. C’est une question de créativité dans l’organisation et la communication entourant l’offre.

FM: Quel regard portez-vous sur Paris, où plusieurs salons s’assemblent sous une même bannière ?
RN: J’ai toujours regardé avec beaucoup d’attention ce qui concerne la taille des salons. Et j’ai toujours vu une chose: les salons souffrent lorsqu’ils deviennent trop grands. Car cela s’accompagne souvent d’une perte d’identité. A Milan, heureusement, nous avons des limites en termes d’espace. Ce qui nous permet d’offrir la meilleure sélection au monde, avec une forte part d’international.

FM: Percevez-vous les salons comme un simple outil de contact, et non plus de vente ?
RN: C’est une question récurrente. Le Pitti a toujours été un outil indispensable pour faire du business. Il est certain que sur les plus petits salons, on part davantage sur des prises de commandes. Tandis que, chez les grands, qui ont des marques disposant maintenant des réseaux de showrooms, agents et représentants, on est davantage dans du marketing, et du comparatif avec l’offre des voisins. Les salons sont un outil élastique.

FM: Vous attendez-vous à la disparition de certains salons ?
RN: Je ne sais pas. A mon avis, le fait qu’il y ait de nouveaux projets à Londres est quelque chose de très positif. Car, notamment dans l’homme, cela va centrer de plus en plus l’Europe comme un moteur pour le marché.

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