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4 août 2015
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Relocalisation : quand le textile chinois investit aux Etats-Unis

Publié le
4 août 2015

Hausse des salaires, flambée des prix de l’énergie, exclusion du traité transpacifique… Les professionnels chinois voient désormais dans les Etats-Unis une terre textile à conquérir, redynamisant au passage certains Etats en difficulté.

Entre 2000 et 2014, les sociétés chinoises auraient investi quelque 46 milliards de dollars en développement de projets et acquisitions aux Etats-Unis.

KeerAmerica.com


Des dépenses qui sont principalement intervenues dans les cinq dernières années, selon l’institut de recherche Rhodium Group. Une progression qui serait directement liée à la hausse des salaires dans « l’usine du monde », mais aussi à son recul aux Etats-Unis.

En dix ans, les dépenses salariales pour produire en Chine auraient triplé, selon le Boston Consulting Group. De quelque 4,35 dollars par heure en 2004, les coûts atteindraient désormais 12,47 dollars en 2014. Du côté des Etats-Unis, le salaire moyen n’aurait cru que de 30 % depuis 2004, à 22,32 dollars.

Mais les Etats-Unis profitent également largement de coûts d’énergie bien moindres qu’en Chine, où la tendance est à la flambée. Le pays jouit en outre d’un coton abondant à prix accessible, ainsi que d’aides et de détaxes pour l’industrie textile. Au final, l’écart de coût de production entre Chine et Etats-Unis se serait comblé : pour 1 dollar de production aux Etats-Unis, il en faut 0,96 dans l’Empire du Milieu, où la production de fil coûte par ailleurs 30 % plus cher.

Investisseurs chinois, indiens, brésiliens...

Et les Etats-Unis prennent peu à peu conscience du potentiel sur lequel peu auraient précédemment parié. Le New York Times pointe ainsi que les Etats de Caroline du Nord et du Sud comptent d’ores et déjà plus d’une vingtaine d’usines textiles chinoises. Avec des histoires d’autant plus marquantes que les industriels chinois, jadis accusés de détruire les entreprises américaines, arrivent parfois en sauveurs.

Le cas de l’entreprise Keer Group, fondée par Ni Meijuan, a ainsi fait parler. En avril, l’entreprise a lancé dans le comté de Lancaster une usine de 21 367 m² et 32 lignes de production, pouvant produire 85 tonnes de fil par jour. A la clef, 500 emplois plus que bienvenus dans une région où le taux de chômage atteint les 18,6 %. Des emplois perdus notamment en 2007 quand l’un des plus gros employeurs textile, Springs Industries, a fermé ses portes. L’apothéose tragique d’une longue succession de fermetures.

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« Ils ont fermé un par un », raconte au New York Times Donnie R. Gordon, ancien ouvrier textile de la région, qui officie aujourd’hui pour Keer. « Vous pouviez vous faire pas mal d’argent dans les usines textiles, mais ces emplois se sont tout simplement envolés. »

Mais les investisseurs chinois ne sont pas les seuls à offrir un possible salut aux régions textiles affaiblies de l’Amérique. Ainsi, l’un des plus gros fabricants textiles indiens, ShriVallabh Pittie Group, a déboursé 70 millions de dollars pour s’installer à Sylvania, en Georgie. La première bonne nouvelle pour le textile local en 4 ans, selon les observateurs. Au Texas, c’est le denimier brésilien Santana Textiles qui a annoncé son intention d’investir. Il projette une filature permettant tissage et teinture dans la ville d'Edinbourg. Et la liste des projets similaires ne cesserait de s’allonger…

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