AFP
21 mai 2013
Richemont: démission de la directrice de la mode et accessoires
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21 mai 2013
Zurich, 21 mai 2013 (AFP) - Le groupe suisse Richemont, numéro deux mondial du luxe, a annoncé mardi la démission de sa directrice générale des activités de mode et accessoires avec effet immédiat.
Marty Wikstrom, qui était à la tête de ces activités depuis 2009, conserve cependant ses fonctions au sein du conseil d'administration en tant que membre non exécutif jusqu'à la prochaine assemblée générale des actionnaires prévue pour le 12 septembre, a indiqué le groupe genevois dans un communiqué.
Le groupe propriétaire des maison de joaillerie Cartier et Van Cleef & Arpels n'a cependant pas fourni d'indication quant à la personne qui lui succédera.
Richemont réalise plus des trois quart de ses recettes dans la joaillerie et l'horlogerie, mais est également présent sur le segment de la mode et de la maroquinerie à travers des marques telles qu'Alfred Dunhill, Azzedine Alaïa, Lancel et Chloé.
Le groupe ne fournit de chiffres détaillés sur ces activités mais a précisé jeudi dernier, lors de la présentation de ses résultats annuels, que la mode et les accessoires avaient généré une croissance à un chiffre durant l'exercice 2012/2013 décalé et que ses bénéfices opérationnels étaient moins élevés que l'année précédente.
Jon Cox, analyste chez Kepler Cheuvreux, a rappelé que Johann Rupert, le président du conseil d'administration, avait indiqué qu'il voulait obtenir un meilleur retour sur investissement, "ce que j'interprète comme un code que les unités à problème devront soit se mettre en ordre soit être vendues", a-t-il indiqué dans un courriel à l'AFP.
Dunhill, une marque de mode et d'accessoires masculins, et Lancel, une maison parisienne de maroquinerie, ont été à la peine au cours des dix dernières années et n'ont jamais atteint le niveau de rentabilité observé chez d'autres fabricants d'articles de luxe, a-t-il souligné.
"Je ne serai pas surpris de voir un désinvestissement", a commenté l'analyste qui estime que ces deux marques jouent probablement leur dernière carte.
Jon Cox évalue à 400 millions d'euros les ventes de ces deux marques et estime que Richemont pourrait engranger entre 600 et 800 millions d'euros s'il venait à les céder.
Début mai, le groupe avait déjà annoncé un changement à la tête de Montblanc, une marque connu pour ses stylos de luxe mais qui fabrique également des montres et des bijoux.
"Je serais toutefois plus surpris de voir cette marque vendue", a précisé Jon Cox.
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