Rive Droite, l’écoconception au cœur du projet

Faire de l’économie circulaire et solidaire les fondements de la création d’une marque, c’est l’envie que cultivait Yasmine Auquier Buron, qui a officié près de dix ans chez L’Oréal, montant notamment la division luxe du géant de la beauté au Maroc. Et c’est justement depuis ce pays où elle vit, tout comme sa sœur Sofia, que le projet Rive Droite a pris racine. Dans leur aventure, les deux sœurs sont rejointes par Aurélie Jansem, ex-Clarins et Yves Rocher, et toutes trois, entre Paris et Casablanca, ont donné naissance il y a cinq ans à cette marque de sacs et d’accessoires écoresponsable.

"Le Maroc est un pays de confection mais c’est aussi un hub où transite le tissu. L’idée était donc d’utiliser du coton recyclé ou des chutes de denim et nylon pour concevoir des sacs, les tisser et les teindre sur place", indique Aurélie Jansem.

Pour cela, les cheffes d’entreprise fédèrent des couturiers et les aident à s’organiser en mettant notamment en place des micro-crédits. Equipés, les artisans sont ensuite payés à la pièce, et libres de travailler pour d’autres marques.

Les sacs week-end, ou le Darcy, baptisé l’anti-sac à langer (130 euros), connaissent rapidement un joli succès, séduisant notamment les revendeurs Centre Commercial ou encore Smallable. Aujourd’hui, la marque, qui exposait sur la dernière édition du salon Who’s Next, est présente chez 80 revendeurs et démarre sa commercialisation au Japon via un distributeur.

Et signe que la crise n'a pas entaché son succès, les ventes en ligne ayant emmené sa croissance et aucun revendeur n’ayant annulé sa commande, Rive Droite, qui a démarré une activité de "private label" (soit le fait de produire pour d'autres marques, ndlr), attire la convoitise d’investisseurs et pourrait prochainement ouvrir son capital.

Rive Droite, l’écoconception au cœur du projet

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