8 313
Fashion Jobs
Publicités
Publié le
2 févr. 2018
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Robe de mariée : les acteurs traditionnels face à une concurrence protéiforme

Publié le
2 févr. 2018

Le secteur du mariage résiste, mais fait face à l’émergence de nouveaux acteurs venant capter des parts de marché aux spécialistes de la cérémonie (robes de mariée, wedding planners, listes de mariage…). En France, le marché global du mariage pèse environ 3 milliards d’euros annuels, dont près de 20 % seulement sont générés par les spécialistes, selon une étude publiée par Xerfi.


Topshop a fait son entrée au printemps dernier sur le marché des robes de mariée - DR


Le cas de la robe de mariée est représentatif : les distributeurs historiques comme Pronuptia, Point Mariage ou Cymbeline ont réalisé 230 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017; Xerfi prédit que cette enveloppe ne représentera que 200 millions d’euros en 2020. « Les grandes marques de prêt-à-porter traditionnelles et abordables, de lingerie ou d’accessoires de mode viennent en effet marcher sur leurs plates-bandes en lançant des collections dédiées ou capsules. Sans oublier, bien sûr, la concurrence potentielle des acteurs de la vente en ligne généralistes (Amazon, Cdiscount…) ou spécialistes des ventes privées », souligne l’étude. Monoprix a par exemple invité Alexis Mabille à créer des robes blanches vendues entre 150 et 280 euros, tandis que la ligne de robes de mariée « Oui », lancée en 2015 par la griffe féminine Sessùn, fonctionne bien. On peut aussi citer, côté fast-fashion, l’enseigne Topshop, qui a lancé sa propre ligne l’an dernier, tout comme H&M par le biais de sa gamme écoresponsable Conscious.  


Les prédictions Xerfi pour 2020 - Xerfi


Concernant les autres activités gravitant autour du mariage, le phénomène du « do it yourself » a contribué à fragiliser l’activité de wedding planner, tandis que la liste de mariage à l’ancienne a du plomb dans l’aile. Si près de la moitié de l’activité de ce marché en France est toujours assurée par les grands magasins (Printemps et Galeries Lafayette en tête), les pure players montent en puissance.

Le nombre de mariages célébrés dans l’Hexagone est en baisse (228 000 en 2017, soit -25 % par rapport à 2000), mais les couples y consacrent en revanche des dépenses croissantes : en 2017, le budget moyen alloué à l’organisation d’une union s’élève à 13 000 euros. Plus de la moitié de cette somme est destinée à la location de la salle et au traiteur.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com