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Sonia BROYART
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28 mars 2019
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Roberto Cavalli : demande de pré-concordat en vue, les syndicats se mobilisent

Traduit par
Sonia BROYART
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28 mars 2019

Climat de forte tension sociale chez Roberto Cavalli. Un rassemblement sur la place dell'Unità d'Italia à Florence est annoncé le 1er avril, alors que la région tiendra des consultations sur la situation de la maison italienne, en cours de vente, et les conséquences potentielles pour son avenir.


Une boutique Roberto Cavalli


Plusieurs syndicats dénoncent ainsi « la grave situation d’incertitude qui pèse sur Roberto Cavalli due à la décision prématurée » de présenter « une demande de pré-concordat pour l’entreprise, et ce malgré les négociations en cours pour la vente au groupe américain Bluestar Alliance ».

Les syndicats expliquent, dans un communiqué, « que l’ouverture de la procédure (sorte de préliminaire à un placement sous sauvegarde, ndlr) est prévue pour le 1er avril » et qu’elle « pourrait ouvrir la possibilité de remettre à la protection sociale l’avenir immédiat des employés du site, sans aucune garantie de continuité dans le futur ».

Face aux inquiétudes que génère cette demande de pré-concordat, ils demandent d'« éviter le risque de licenciement » et expliquent que « les solutions comportant des réductions de salaire ne seront pas acceptées ». Plus de 200 salariés de la maison seraient concernés par d'éventuelles mesures d'économie.

La maison italienne et son propriétaire depuis 2015, le fonds Clessidra, cherchent de nouveaux investisseurs depuis de longs mois. Aucune offre n'a pour l'instant été formulée, le dernier sur les rangs serait le groupe américain Bluestar Alliance, qui détient les griffes Bebe, Catherine Malandrino, Tahari ou encore Brookstone. Mais la demande de protection judiciaire de Roberto Cavalli laisse à croire que les négociations pourraient impliquer une restructuration préalable de l'entreprise.

On apprenait il y a quelques jours le départ du directeur créatif de la maison, Paul Surridge, en raison d'un nouveau changement de stratégie de l'entreprise et aux moyens limités qui lui étaient alloués pour mener à bien sa mission de relance des collections.

La rédaction avec Ansa

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