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7 sept. 2012
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Romeo Gigli: "La collection 'Joyce by Romeo Gigli' aura une suite"

Publié le
7 sept. 2012

Le créateur icône du Made in Italy des années 1980 et 1990 fait son come-back avec une collection capsule de luxe dessinée en exclusivité pour la chaîne Joyce, qui fait partie du colosse de la distribution asiatique The Lane Crawford Joyce Group. Présentée en avant-première sur le Web, la ligne "Joyce by Romeo Gigli" est commercialisée depuis juillet dans les boutiques Joyce de Hong-Kong, Pékin et Shanghai et est arrivée fin août à Venise, dans un magasin éphémère près de la place Saint-Marc. Ce premier point de vente de Joyce en Europe restera ouvert pendant un an. Après des années d’absence, Romeo Gigli se raconte.


Romeo Gigli

FashionMag.com: Comment est née cette collaboration avec Joyce ?
Romeo Gigli: Les boutiques de luxe Joyce ont été mes clients pendant des années. Ils ont commencé à acheter ma collection en 1985 dès la deuxième saison ! En 2010, ils m’ont contacté à l’occasion de leur quarantième anniversaire, en me demandant de leur mettre à disposition un modèle de mes archives pour l’insérer dans un défilé. Je leur ai envoyé un manteau, qui a complètement subjugué le public. Ils m’ont ainsi rappelé deux mois plus tard en me disant que ce manteau avait été perçu comme la pièce la plus contemporaine du défilé et m’ont demandé de faire un projet avec eux.

FM: Comment avez-vous construit cette collection pour Joyce ?
RG: Il s’agit d’une collection d’une cinquantaine de pièces avec 25 modèles pour femme, 15 pour homme et une dizaine de pièces issues de mes archives de la période des années ’90.

FM: D’autres projets sont-ils prévus avec Joyce ?
RG: Oui, la collection "Joyce by Romeo Gigli" aura une suite.

FM: Depuis des années, vous n’avez plus le droit d’utiliser votre nom. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
RG: Je me retrouve devant les tribunaux depuis neuf ans ! En 1999, j’ai cédé 65% de ma marque au groupe de mode italien Ittierre, en conservant pendant 20 ans une participation de 35%. Entretemps ma griffe a été confiée en licence à une société qui a fait faillite par la suite. Quant à ma participation, elle a complètement disparu. Sans parler de mes tentatives plus récentes pour relancer une autre marque avec de nouveaux associés financiers, qui se sont eux aussi soudain liquéfiés. Jusqu’à présent je n’ai perçu aucun dédommagement et je suis toujours en attente de décisions judiciaires.

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