Romy and Ray à la conquête de l’Hexagone

Auteur :

Anne-Sophie Savenier

Publié le
11 févr. 2016

Romy and Ray, la griffe de maille féminine lancée en 2013 par Romy et Aubin Padonou, accélère son développement dans l’Hexagone. La marque française, qui depuis ses débuts a misé sur l’export, entend ainsi multiplier sa présence en multimarques et réaffirmer ses origines.

« Nous allons nous donner les moyens de nos ambitions pour développer notre présence en France, explique Aubin Padonou. Nous voulons affirmer notre identité de marque et rappeler notre ADN de griffe française. Nous allons donc participer à différents salons, notamment le Capsule et le Tranoï en mars, mais aussi faire appel à des commerciaux. L’idée est d’appuyer notre développement dans les points de vente multimarques, notamment à Paris et dans les grandes villes de province comme Bordeaux ou Toulouse, car nous sentons que le besoin est là. »
 
La marque, qui a ouvert en juin dernier sa première boutique dans le XXème arrondissement parisien, espère ainsi décrocher une trentaine de points de vente dans l’Hexagone. Pour elle, c’est un nouveau cap puisque, jusque-là, la griffe avait opté pour un développement axé sur l’international, notamment aux Etats-Unis.

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« Nous réalisons 80 % de notre chiffre d’affaires au Etats-Unis et disposons là-bas d’une vingtaine de points de vente multimarques. Nous venons d’entrer chez Anthropologie à New York et chez Bloomingdale’s. Nous espérons d’ailleurs que cela nous permettra de décrocher une dizaine de points de vente de plus cette année », explique le cofondateur de la marque.
 
Outre la France et les Etats-Unis, en 2016, Romy and Ray entend également développer l’Asie et l’Allemagne.
 
« Le développement par l’export est dans l’ADN de la marque, nous allons donc continuer à développer différents marchés en multipliant nos participations aux différents salons. Nous serons ainsi au Chic de Shanghai pour présenter notre collection hiver 2017 et nous avons participé au salon Galery à Düsseldorf pour développer cette zone. En 2016, l’idée est donc de poursuivre notre développement international, tout en réaffirmant notre ADN en France car il est temps. »