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AFP
Publié le
16 oct. 2014
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Samaritaine : le chantier peut reprendre... jusqu'au 5 décembre

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AFP
Publié le
16 oct. 2014

La justice administrative a autorisé jeudi la reprise du chantier du grand magasin parisien de la Samaritaine, à l'arrêt depuis mi-mai, et ouvert la voie à une validation du permis de construire, aujourd'hui sous le coup d'une annulation.

Avec ce sursis à exécution, la cour administrative d'appel de Paris a ainsi suspendu les effets du jugement prononcé par le tribunal administratif de Paris le 13 mai, dans l'attente de l'examen du dossier au fond, le 5 décembre.

Dans l'arrêt rendu jeudi, la cour ouvre la voie à l'annulation du jugement prononcé en première instance, ce qui validerait le permis de construire.

Pour elle, en effet, "aucun des moyens soulevés à l'encontre du permis de construire litigieux par (les associations requérantes) n'apparaît, en l'état de l'instruction, fondé", selon l'arrêt consulté par l'AFP.

Mi-mai, le tribunal administratif avait estimé que la juxtaposition du nouveau bâtiment prévu par LVMH (propriétaire du lieu), plus particulièrement sa façade ondulante exclusivement réalisée en verre, et d'immeubles parisiens en pierre, "variés mais traditionnels", apparaissait "dissonante".

Il était saisi par deux associations, la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF) et SOS Paris, qui s'inquiétaient de la transformation du bâtiment et du respect des règles d'urbanisme.

La décision prononcée jeudi ne concerne que la partie de l'ensemble des bâtiments de la Samaritaine située du côté de la rue de Rivoli (1er arrondissement), anciennement appelée bâtiment 4 du magasin.

La Samaritaine s'est dite satisfaite de la décision et a indiqué que le chantier reprendrait bien dans l'attente de l'audience du 5 décembre.

La Ville de Paris a réitéré dans un communiqué "son souhait de voir cette opération menée à son terme dans une ville attractive, fidèle à son patrimoine et tournée vers son avenir".

"On attend sereinement la décision sur le fond, qui est renvoyée devant l'assemblée plénière. Cela veut dire que la cour administrative d'appel a pris la mesure de cette affaire pour Paris", a commenté Julien Lacaze, vice-président de la SPPEF.

L'assemblée plénière est composée des dix présidents de chambres et du président de la cour administrative d'appel. Elle peut se réunir pour examiner une affaire comportant un point de droit important.

Pour Julien Lacaze, ce renvoi devant l'assemblée plénière montre que le point n'est pas tranché, malgré la tonalité de l'arrêt rendu jeudi.

Dans sa décision, la cour administrative d'appel de Paris a suivi l'avis du rapporteur public, Sonia Bonneau-Mathelot qui, à l'audience du 2 octobre, avait partiellement démonté les arguments des associations, notamment sur le terrain de l'esthétique.

Sonia Bonneau-Mathelot avait détaillé une foule d'éléments architecturaux des bâtiments entourant la Samaritaine pour remettre en cause ce qui était présenté comme un ensemble haussmannien uniforme. C'est cet ensemble avec lequel LVMH aurait voulu "se mettre en opposition", selon le conseil de la SPPEF, Me Arnaud de Chaisemartin.

Pour le rapporteur public, "le quartier est caractéristique d'une certaine hétérogénéité", avec des hauteurs et des toitures différentes ou des ornements sur certains bâtiments mais pas d'autres. Dès lors, le nouveau bâtiment prévu "ne nous paraît pas trancher avec le tissu existant", avait-elle expliqué.

"Ce sera une décision vraiment historique pour Paris : savoir si on peut construire ce type de bâtiment tout en étant conforme au PLU (plan local d'urbanisme)", a estimé Julien Lacaze, pour qui "ça va être un tournant".

Fermée depuis 2005, la Samaritaine fait l'objet d'une rénovation majeure qui doit déboucher sur l'ouverture d'un nouvel espace comprenant des commerces, un hôtel de luxe Cheval Blanc, des bureaux, une centaine de logements sociaux et une crèche.

Le projet implique un investissement d'environ 460 millions d'euros et plus de 2 100 emplois.

Créée en 1870 par Ernest Cognacq, la Samaritaine était à l'origine une petite boutique, devenue, en quelques années seulement, le grand magasin le plus vaste de Paris.

Une partie des bâtiments est inscrite aux monuments historiques depuis juillet 1990.

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