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27 oct. 2015
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Sarenza : Emmanuel Macron en visite pour promouvoir la « simplification »

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27 oct. 2015

Le ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique s’est rendu le 26 octobre à la mi-journée au siège parisien de Sarenza. L’occasion de saluer le succès du portail qui fête ses dix ans d’existence. Mais aussi de prôner à une simplification des contraintes imposées aux start-up, élément clef d’une « loi Macron 2 », qui sera présentée début 2016.

Stéphane Treppoz, Emmanuel Macron et Hélène Boulet-Supau - Sarenza


En compagnie du duo de dirigeants, constitué par Hélène Boulet-Supau et Stéphane Treppoz, le ministre a parcouru un à un les différents étages et services de l’entreprise, multipliant échanges et selfies avec un personnel jeune et volontiers rieur. Personnel qui offrira au ministre, quand viendra le moment du départ, une salve d’applaudissements depuis les fenêtres, déployant sur la façade une vaste banderole indiquant « Merci ! »

Au-delà de l’ambiance bon enfant, le ministre était venu apporter un message : un appel à désentraver l’activité des start-up françaises. « Nous avons accumulé des règles. Et les premières victimes, ce sont souvent celles et ceux qu’on voulait protéger », résume le ministre, pour qui un « changement culturel » s’impose. « D’abord, il faut avoir le monde en tête. Si on veut produire et créer de l’emploi en France, cela se joue d’abord au niveau mondial. La seconde étape, c’est de penser à ceux qui sont hors du système, les plus petits, qui veulent grandir. Or, les règles sont souvent établies par et pour ceux qui sont déjà dans la place. »


« Il faut avoir le courage de se dire que les temps ont changé », confirme de son côté Stephan Treppoz. « Sarenza n’est pas tout seul. En face, il y a un Américain qui a six fois plus d’argent que nous, et un Allemand qui a dix fois plus d’argent que nous (Amazon et Zalando, ndlr). Si nous nous n’avons pas les mains libres pour nous battre, nous ne gagnerons jamais. Or, nous voulons que la France gagne. Maintenant, c’est là qu’on verra les vrais hommes d’Etat ! » lâche finalement le PDG, avec un regard appuyé au ministre présent.

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