Lancée en Allemagne depuis 21 ans maintenant, la griffe allemande de prêt-à-porter part à la conquête de l’Europe. Aujourd’hui, elle installe son concept de shop-in-shop dans les grands magasins.

Schumacher défilé automne/hiver 2010

Société indépendante basée à Mannheim en Allemagne, Schumacher (du nom de sa créatrice Dorothee Schumacher) travaille actuellement à son développement de façon très ciblée. Après l’Allemagne, son premier marché, l’Italie en 1995, New York en 2002 et l’Asie et Moscou depuis 2008, la marque s’attaque aujourd’hui à la France.
"Nous entamons ici notre développement commercial avec prudence, explique Dorothee Schumacher. Paris compte beaucoup et nous voulons trouver de bons partenaires".

Ainsi, Mercer by Edith à Paris et RE à St-Tropez sont ses premiers référencements. Des lieux privilégiés pour une mode haut de gamme (manteau à environ 699 euros, pantalon en laine à 299 euros, blouse en soie à 239 euros, sac en cuir à 469 euros…) urbaine et très féminine déjà présente à travers 600 points de vente dans 40 pays. Parmi les plus beaux emplacements, figurent de part le monde Lane Crawford, Harrods, Beymen, Bergdorf Goodman ou encore Mitsukoski.
"Nous n’avons pas encore de boutiques car nous privilégions déjà le contact de la clientèle via des corners très travaillés", souligne Dorothee Schumacher.

Dorothee Schumacher

De fait, du cintre à la pochette et jusqu’au petit nœud (marque de fabrique de la maison) qui entoure chaque paquet, Dorothee met un point d’honneur à exprimer toute la conception de sa marque: "Made with love" dans un univers très boudoir.
En Allemagne, Schumacher participe depuis deux saisons à la Fashion Week de Berlin et les femmes ont adopté ses pièces (prêt-à-porter et accessoires) dans leur garde-robe. Une première: prochainement un pop-up store ouvrira dans un loft à Berlin pour une durée d’un mois. Une initiative qui sera peut-être dupliquée dans d’autres pays.