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Semaine de la mode : l'élégance se décline sur les podiums parisiens

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25 sept. 2013

PARIS, 25 sept 2013 (AFP) - Du doré et des volants chez Dries Van Noten, des silhouettes épurées chez Felipe Oliveira Baptista : ces créateurs ont présenté mercredi 25 septembre deux versions de l'élégance, au deuxième jour de la semaine de la mode parisienne.

Un mannequin présente une création du Belge Dries Van Noten le 25 septembre 2013 à Paris. Photo : AFP.

Les premières silhouettes paraissent sages et même austères, avec des jupes qui arrivent sous le genou, des coupes assez larges, chez le Belge Dries Van Noten. Mais très vite apparaît de la légèreté, avec du doré venu réveiller du beige, comme si des feuilles d'or étaient collées sur les vêtements. Puis les volants se font de plus en plus nombreux, dans de superbes plissages.

Le créateur belge prouve une nouvelle fois qu'il excelle dans les imprimés : de grandes fleurs colorées égaient des vestes noires, des motifs ethniques se déploient, des brillants apparaissent.

Dries Van Noten a imaginé cette garde-robe "pour une femme de 2014, mais une femme forte, comme Loulou de la Falaise". La collection ravira les élégantes.

Le Portugais Felipe Oliveira Baptista, qui a déjà présenté une collection très appréciée chez Lacoste il y a quelques jours à New York, a également séduit son public avec sa collection sous son propre nom.

Il s'est inspiré de l'uniforme militaire, de sa "simplicité rigoureuse", puis il l'a détourné. Les silhouettes, souvent monochromes (écru, kaki, beige, bleu touareg), restent très épurées. Les matières, du coton mélangé à de la soie, semblent caresser la peau tout en légèreté.

Beaucoup de looks sont amples, mais resserré à la taille. Certains vêtements sont trompeurs: on croit voir un manteau, c'est en fait une robe.

"J'aime beaucoup ce côté sobre très fonctionnel (de l'uniforme militaire). Après, c'est la personne qui donne une allure aux vêtements, et pas le vêtement qui déguise la personne", a expliqué à l'AFP le créateur en coulisses.

Le vestiaire du jeune styliste croate Damir Doma, ancien collaborateur des Belges Raf Simons et Ann Demeulemeester, célèbre le style épuré et minimaliste en vogue : beaucoup de robes droites d'un blanc immaculé, parfois ajourées de petits cercles.

Le short de ville, façon pagne, se fait passer pour une jupe ou une robe dans un parti-pris de découpes structurées. Le noir s'invite sur des robes à la taille marquée par de larges ceintures.

Des robes associent lin brut et popeline de coton dans des effets géométriques. Une veste noire et blanche est associée à une jupe orange, tandis qu'une tunique trapèze couleur jonquille flirte avec une jupe blanche.

Style très différent chez Alexis Mabille, avec sa collection "Bomb girl". Il fait défiler combi-pantalon kaki, robe foulard décolletée, blouson sans manche en toile de coton bleu.

Le trench, transparent, laisse voir des sous-vêtements noirs; le short kaki se porte avec des bottines de cow-boy; la chemise en soie blanche est complètement ouverte sur la poitrine.

"C'est inspiré de Rosie the Riveter, icône américaine libérée très féminine, un clin d'oeil aux pin-up d'Alberto Vargas (peintre péruvien, ndlr). Elles ont des seins, des bouches rouges et des démarches de garçon. Ce sont des bombes sexuelles avec un caractère d'enfer. C'est une collection articulée autour du look et de l'attitude", dit Alexis Mabille à l'AFP.

Cette bombe hyper féminine mais qui s'approprie les codes masculins "adopte un vestiaire hyper glam porté avec désinvolture, comme un mec", dit-il encore.

Au Palais de Tokyo, le britannique Gareth Pugh révélé avec des costumes de théâtre et d'opéra, a présenté une collection très architecturée aux looks futuristes. Les vestes à manches courtes forment des sortes de coques protectrices tandis que les robes portées parfois sur des pantalons fluides, affichent des cols spectaculaires. Le gris, le noir et le blanc dominent avec quelques touches vert émeraude. Le soir, la robe longue se porte avec des manches de fourrure façon grizzly. Jeudi, place à Balenciaga, Carven, Balmain et Lanvin. Par Caroline TAIX

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