8 945
Fashion Jobs
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Cybersecurity Engineer / Customer Experience
CDI · PARIS
VEJA
Employee Experience Coordinator
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
GROUPE BEAUMANOIR
Gestionnaire d'Applications/si (H/F)
CDI · SAINT-MALO
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
RIMOWA
CDI - Senior Product Manager - Hardside - F/H
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Gestionnaire de Stock Regional Distri Center B2B (F/H)
CDI · ORLÉANS
CHRISTIAN DIOR
Chef de Projet Evenements Visual Merchandising - Emea (H/F)
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
22 avr. 2020
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Ses sites à l'arrêt en France, Amazon suspendu à la décision en appel attendue vendredi

Par
AFP
Publié le
22 avr. 2020

Le 22 avril 2020 (AFP) - La cour d'appel de Versailles, saisie par Amazon France qui contestait l'ordonnance du tribunal de Nanterre l'enjoignant d'évaluer les risques liés au Covid-19 et de limiter dans l'intervalle ses livraisons aux seuls produits essentiels, rendra sa décision vendredi à 14h, a-t-on appris mardi auprès de la direction et de source syndicale. Le sujet est définitivement une problématique pour le géant mondial de l'e-commerce car il est exposé à un appel à la grève dans plusieurs de ses sites américains.


La cour d'appel de Versailles rendra sa décision vendredi à 14H00 concernant Amazon et son obligation de se limiter aux produits de première nécessité - AFP/Archives


En France, le tribunal judiciaire de Nanterre avait enjoint le 14 avril à Amazon France de limiter ses activités aux produits d'hygiène, produits médicaux et d'alimentation dans l'attente d'une évaluation des risques conduite avec les représentants du personnel, sous peine d'une amende d'un million d'euros par infraction constatée.

Amazon France, jugeant impossible de définir précisément les produits autorisés à la livraison, a préféré fermer ses sites français (10.000 salariés) dans un premier temps jusqu'à jeudi et a fait appel devant la cour d'appel de Versailles, qui a examiné l'affaire mardi.

Suite à l'audience, "nous maintenons temporairement la suspension de l'activité de nos centres de distribution français. Nous réévaluerons notre position une fois que l'arrêt de la cour d'appel aura été rendu vendredi 24 avril", a annoncé Amazon mardi soir dans un communiqué, précisant qu'il sera demandé aux salariés de "rester chez eux jusqu'au samedi 25 avril inclus" et qu'ils "percevront leur plein salaire".

Me Judith Krivine, qui défendait Solidaires-SUD Commerce, a pointé lors de l'audience une absence d'évaluation des risques, notamment psycho-sociaux, de la part d'Amazon, et fait état de pressions exercées sur les salariés qui faisaient valoir leur droit de retrait.

Pour Laurent Degousée de SUD Commerce, "la seule question qui vaille est comment on articule la liberté d'entreprendre et le droit à la protection de la santé des salariés". Selon ce syndicat, numéro un dans l'entreprise, Amazon France paie "le fait d'avoir agi de manière unilatérale et d'avoir multiplié les effets d'annonce plutôt qu'avoir procédé à une évaluation partagée des risques".

Amazon France a indiqué avoir "à nouveau présenté" des "preuves concrètes sur les mesures de sécurité qui ont été mises en œuvre, celles-ci ayant été appliquées dans le strict respect des directives des autorités françaises et en y associant les représentants du personnel de nos sites".

Une pétition d'une frange des salariés pour reprendre le travail



Deux salariés du site de Lauwin-Planque (Nord), près de Douai, ont lancé une pétition en faveur de la reprise du travail, signée mardi par quelque 15.500 personnes.

"Les syndicats ne nous ont pas demandé notre avis", souligne Priscilla Soares, une des initiatrices de la pétition. Si elle reconnaît qu'"au début, Amazon n'était pas préparé", elle juge que "ça s'est vite organisé avec des distances de sécurité et du matériel" et assure qu'"à aucun moment" elle ne s'est personnellement "sentie en danger".

Le procureur de la République de Douai, Frédéric Teillet, a par ailleurs classé sans suite la plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" déposée le 31 mars par l'union locale de la CGT contre Amazon, qui exploite un entrepôt à quelques kilomètres.

Le parquet a considéré qu'Amazon avait produit des pièces montrant qu'il n'y avait pas eu de "manquement délibéré à une obligation particulière de prudence ou de sécurité" en mettant en place des mesures ayant suivi l'évolution des connaissances sur le virus. Et que le risque de contracter le Covid-19 n'expose pas à un "risque imminent de mort ou de blessures graves".

"Les statistiques actuelles comptabilisant à ce jour plus de 20.000 morts en France du Covid-19, sont à l'évidence de nature à caractériser le risque immédiat de mort ou de blessures graves, par le non-respect des mesures de santé et de sécurité des travailleurs de la société Amazon", maintient pour sa part la CGT qui "s'étonne" de la "rapidité" du classement sans suite.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.