Shammane souhaite féminiser l'univers des montres connectées

Ingénieurs de formation, Erwan Colin et Arnaud Lancelot se sont lancés dans l’aventure Shammane il y a un peu plus d’un an, après avoir passé dix ans en Chine.

Spécialisé dans les objets connectés, le duo s’est rapidement tourné vers la montre connectée, un objet à fort potentiel selon eux, mais seulement si son design est soigné. Les fondateurs ont alors fait appel à Sibylle Delclaux et Chloé Guyon pour imaginer ce produit.

Grâce à une campagne de crowdfunding sur la plateforme Indiegogo, qui a atteint les 65 000 dollars et une levée de fond à hauteur de 400 000 dollars, l’équipe Shammane a pu développer son concept, débuter la production et lancer la communication.

La montre connectée Shammane n’est qu’un "filtre du téléphone et non pas un doublon de ce dernier", selon ses fondateurs. Elle permet de recevoir les notifications push, de lire ses SMS, d’être prévenu d’un appel, via une application à installer sur son smartphone, et possède aussi une alarme et un podomètre. Un condensé de technologies à l’esthétique très travaillée.

En effet, son cadran rond en acier avec une finition couleur or rosé et ses bracelets réversibles à double texture (cuir lisse, suédé, nubuck, jersey de coton) font de la montre un produit mode à destination du public féminin, encore très peu touché par ce marché.

Aujourd’hui, plus de mille unités ont été vendues sur l’e-shop Shammane, dont une sur trois au Japon. L’objectif pour les fondateurs est de se développer dès l’année au prochaine aux Etats-Unis en y installant un bureau et de poursuivre la communication. Ils se préparent à opérer une deuxième levée de fond en ce sens.

Les montres sont vendues dans un coffret contenant deux bracelets différents, le chargeur de la montre et une notice explicative. Deux versions du coffret sont disponibles, le "nude" et le "blue", tous deux au prix de 350 euros.

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