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10 déc. 2012
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Showroomprivé croit en l'international et au mobile

Publié le
10 déc. 2012

C’est une véritable offensive à l’international que pilote en ce moment Showroomprivé.com. Le site de e-commerce de ventes privées vient tout juste de débarquer, ces jours-ci, en Belgique. Il y a un mois, il s’implantait au Portugal. L’été dernier, c’était aux Pays-Bas. Showroomprivé.com est déjà présent par ailleurs en Espagne, depuis deux ans et demi, au Royaume-Uni depuis presque deux ans et en Italie il y a un an et demi. Certes, la France pèse encore plus de 80% du chiffre d’affaires.

Thierry Petit vise sur cette année 250 millions d’euros au global, contre moins de 180 millions l’an dernier. La plus grosse progression vient de l’Italie avec +200%, tandis que l’activité en Espagne a un taux de croissance compris entre 20 et 25%. "Nous grandissons dans les deux pays. Mais c’est vrai que la situation en Espagne est plus tendue. Les consommateurs sont très sensibles au prix. Et même au coût final. On le voit par l’usage du franco de port. La situation est très différente en Italie, où certes l’Etat est très endetté, mais un certain nombre de consommateurs ont de l’argent".

Le site de ventes privées se félicite d'accueillir aujourd'hui de grandes marques (visuel Chacok)

Cet objectif de développement à l’international ne s’arrête pas là. Thierry Petit vise la Pologne dans la première partie de 2013 et l’Europe de l’Est ensuite. "Nous avons regardé la Turquie, nous regardons le Brésil, d’autant plus que le fonds à notre capital est présent dans ce pays", souligne-t-il. A la différence de Vente-privée en revanche, Showroomprivé est sceptique sur l’Allemagne. "Le risque y est élevé. On peut certes y faire du chiffre d’affaires, explique Thierry Petit. Mais quid de la rentabilité. C’est un pays où les taux de retour peuvent aller de 30 à 50% !".

Pour s’imposer comme un acteur incontournable, Showroomprivé mise sur plusieurs facteurs. L’offre bien sûr. Aujourd’hui, le site se positionne comme un vrai n°2 pour les marques, derrière son grand concurrent. Il référence ainsi des noms comme Puma, Desigual, Asics, etc. Il a aussi ouvert de nouveaux secteurs comme le jouet, le voyage, le meuble. "Mais la mode pèse toujours 70% de l’offre", souligne Thierry Petit.

Celui-ci a cherché aussi via des campagnes de pub notamment TV, à "vendre" la marque Showroomprivé. La dernière, en cours (jusqu’au 16 décembre), vante l’application mobile de la marque et son service de livraison rapide. Ce dernier, sur 24h, s’appuie sur trois entrepôts réunissant près de 200 personnes. Il est utilisé aujourd’hui par 40% des clients.

Le mobile est aussi un axe important d’accroissement de l’activité pour le site. "Nous avons aujourd’hui développé une trentaine d'applications dans tous les pays pour tenir compte des spécificités, souligne le dirigeant de Showroomprivé. L’évolution technique demande de lourds investissements, avec un coût de maintenance important. Cela devient même une barrière à l’entrée en matière de e-commerce. D’autant plus qu’il faut tenir compte des diverses situations. Par exemple, Android domine en Espagne, le iPhone en France". Et de préciser: "Aujourd’hui, 25% du trafic et 20% du chiffre d’affaires de Showroomprivé.com est réalisé via le mobile en Europe. Et, si une vente apporte 30% de nouveaux acheteurs, ils viennent aux deux tiers par le mobile".

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