Simone Pérèle s'associe pour une durée de trois ans à l'Institut Marie Curie pour financer une étude à la fois qualitative et quantitative sur le cancer du sein réalisée sur des femmes traitées pour ce cancer et ayant achevé leur première phase thérapeutique depuis au moins six mois.

Collection "Paris" de Simone Pérèle automne-hiver 2006/2007

Au cours de cette étude unique en France, les femmes pourront identifier les problèmes spécifiques qu'elles ont pu rencontrer ou rencontrent encore dans le registre de l’intimité et de la sexualité.

Elle aboutira à la mise en place à l’Institut Curie d’une consultation spécialisée qui s’adressera de manière spécifique, en étroite collaboration avec les équipes médicales et psycho-oncologiques, aux femmes exprimant des problèmes sexuels.

La phase qualitative, qui se termine actuellement, a été menée dans le cadre d’entretiens personnalisés avec vingt femmes adressées par des médecins ayant repéré l’existence de difficultés sexuelles, en particulier par le Dr Pascale This, gynéco-endocrinologue à l’Institut Curie, ou bien par un spécialiste de l’Unité de Psycho-Oncologie, dirigée par le Dr Sylvie Dolbeault.

La plupart des patientes ont exprimé leur satisfaction de voir cette thématique abordée ouvertement, et l’importance qu’elles accordent à la prise en compte par les médecins et soignants de l’impact potentiel du cancer et de ses traitements sur leur vie intime.

Ces premières données doivent être confirmées et enrichies par la phase quantitative de l’étude qui, depuis septembre 2006, porte sur plus de trois cents patientes en surveillance. Elle permet d’étudier l’impact du cancer et des traitements sur l’intimité, mais aussi celui d’autres facteurs (ménopause, âge, situation conjugale…), en les confrontant aux données recueillies auprès de femmes indemnes.