Simone Pérèle lance une campagne signée par Mary McCartney

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
24 janv. 2014

Simone Pérèle reprend la communication de grande ampleur en 2014. Après avoir travaillé en 2013 à la refonte de sa "plateforme" de marque, identité visuelle comprise, la griffe de lingerie passe au volet publicitaire de son plan. Pour véhiculer largement sa nouvelle image modernisée, Simone Pérèle a confié sa campagne à la photographe britannique Mary McCartney.

Celle qui signe régulièrement les campagnes de sa sœur créatrice, Stella McCartney, a ici mis en scène des silhouettes très "couture" en coulisses. Trois visuels retenus qui sont présentés aux professionnels dès ce 25 janvier à l'occasion du Salon International de la Lingerie à Paris. La collaboration avec la photographe est d'ores et déjà reconduite pour la saison suivante.

"Notre but est de donner une nouvelle modernité à la marque aux yeux du public, explique le PDG Philippe Grodner, mais aussi un esprit résolument mode", ajoute-t-il. Si le dispositif à 360° qui sera déployé l'été prochain est franco-français (affichage, publications presse et digital), la campagne se veut pourtant potentiellement internationale. "Pour nous qui réalisons 80 % de nos ventes à l'étranger, il est important que les visuels soit exportables et universels culturellement", précise le dirigeant.

Les visuels seront donc communiqués aux différentes filiales, mais c'est aussi et surtout en France que la marque compte toucher le public international. Simone Pérèle entend ainsi s'adresser aux très nombreux touristes étrangers en visite cet été dans l'Hexagone, pour un double bénéfice, en s'inscrivant comme figure du patrimoine français.

En 2013, Simone Pérèle a approché les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires, portée par une hausse de 7 à 8 %. L'export majoritaire connait ainsi une belle croissance, mais la France est elle aussi dans le vert avec une légère progression. "Nous attendons mieux pour 2014, notamment grâce au lancement de notre ligne balnéaire", affirme un Philippe Grodner optimiste.