Trois saisons que Stella Pardo sévit sur la planète mode, et déjà elle fait des ravages. Passerelle entre la France et le Pérou, la jeune marque détonne par la sincérité de sa démarche. Eco-responsable par essence, elle allie le savoir-faire des communautés de tricoteuses péruviennes, une création française et une matière devenue phare depuis, le baby alpaga.

Stella Pardo automne-hiver 2010/2011

C’est enrobé de douceur que l’on se love dans ces robes, ces gilets, shorts et pantalons, aux détails faits main, qui ont su gagner la confiance des acheteurs en un clin d’œil. Présente à Amsterdam, Helsinki, Barcelone, et à Paris (à l’Espace des Créateurs, Yaya, Homies aux Abbesses, Green in The City) Stella Pardo ajoute pour l’automne-hiver prochain à son réseau des adresses au Japon, en Corée, à Milan et à Londres (Anthropologie), à Genève (Notting Hill) et consolide son implantation à Paris avec Julie (à Saint-Germain des Près) et Neige, la nouvelle boutique rue des Martyrs. Soit, une vingtaine de vitrines de par le monde à ce jour.

Aussi astucieuse qu’ambitieuse, Cinthya Guerrero, sa fondatrice, veut "continuer à développer le marché asiatique", notamment avec cette commande test du groupe Mitsubichi qui ouvre mi-août à Tokyo un concept store, ainsi que "les pays nordiques de l’Europe", nous dit-elle.

Stella Pardo automne-hiver 2010/2011

En plus du Who’s Next auquel elle participe depuis ses débuts (on la trouvait également au Showroom d’Hortensia, désormais fermé), elle prévoit d’exposer à New York. Sans oublier le soutien d’un agent pour la France, Martine Sarda, et d’une styliste Miss Margalette (connue pour les ventes très privées de son showroom à Los Angeles et ses relations avec les célébrités) qui a jeté son dévolu sur cette étoile montante.