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Sur Cosmetic 360, le Made in France et l'écoresponsabilité dessinent l'avenir de la filière

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15 oct. 2021

Les 13 et 14 octobre s’est tenue au Carrousel du Louvre, à Paris, la septième édition du salon Cosmetic 360. Organisé par le pôle de compétitivité de la Cosmetic Valley, l’événement consacré à l’innovation cosmétique, qui renouait avec le format physique après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, s’est achevé sur un sentiment général de satisfaction.


A l'occasion du salon Cosmetic 360 les responsables de la Cosmetic Valley et de la FEBEA dévoilent leurs ambitions


Jeudi matin, les allées ne désemplissaient pas. Sur le stand de Business France qui mettait en avant cinq marques françaises de cosmétique ayant des velléités à l’export, dont La Bouche Rouge et Nidé.co, on souligne une véritable reprise de l'activité. Un même constat partagé par le label Dermoioniq, qui exposait pour la première fois. La marque de soins à base de collagène d’eau douce note également la curiosité des grands groupes pour sa formule brevetée.
 
C’est dans cette dynamique que la Cosmetic Valley et la Fédération des entreprises de la beauté (Febea) ont dévoilé lors d’une conférence de presse les axes de travail qui vont animer la filière cosmétique ces prochains mois.

Le Made in France d'abord. Le délégué général de la Febea, Emmanuel Guichard, a annoncé le lancement d'une grande étude réalisée avec la cabinet PWC pour identifier les productions qui pourraient être relocalisées dans l’Hexagone. "Notre filière est déjà fortement ancrée en France mais nous souhaitons aller encore plus loin", souligne-t-il. L'étude, dont les résultats devraient être dévoilés en janvier 2022, identifiera quels sont les achats dépendants de l’importation, pourquoi ils n’existent plus en France et enfin comment les relocaliser.
 
Deuxième contributrice du commerce extérieur en France derrière l’aéronautique, l’industrie cosmétique pourrait devenir la première filière à l’export en 2021. "Il faut quand même reconnaître que beaucoup moins d’avions ont été achetés récemment", relève avec une pointe d’humour Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley.

Et si avec 15,7 milliards d’euros de produits exportés en 2020, la France est restée le premier exportateur mondial de produits de beauté, la concurrence monte. "La concurrence se renforce en Asie, notamment en Corée du Sud, à Taïwan, au Japon mais aussi en Allemagne ou aux États-Unis", explique Marc-Antoine Jamet en soulignant que la France doit être le fer de lance de l’innovation et regarder vers de nouveaux marchés comme l’Inde.
 
Émanant d’une véritable attente des consommateurs, le volet écoresponsable reste bien sûr central. Emmanuel Guichard a ainsi rappelé que la Febea a lancé deux projets cette année. Le syndicat professionnel des entreprises de beauté et de bien-être a en effet publié son guide des bonnes pratiques pour accompagner les acteurs de la beauté dans leur transition écologique. La Febea a également initié le "Plastic Act", un premier plan d'action pour permettre au secteur cosmétique de réduire son empreinte plastique. Objectif: réduire les volumes d’emballages en plastique de 15% d’ici à 2025.
 

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