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AFP
Publié le
10 avr. 2011
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Sur les podiums indiens, le rêve d'une femme sans sari

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AFP
Publié le
10 avr. 2011

NEW DELHI, 10 avr 2011 (AFP) - La semaine de la mode à New Delhi rêve d'une femme indienne tournée vers l'Occident, qui troquerait sa collection de saris chatoyants contre des robes légères, une vision contemporaine liée au boom économique du pays, selon les stylistes.

Si les derniers défilés en Europe ont parfois flirté avec la tentation ethnique en présentant des modèles inspirés du sari, complexe drapé de tissus en soie ou coton sans coutures, l'Inde veut aujourd'hui montrer que les richesses de ses tissus peuvent aussi habiller une femme "mondiale".

La collection automne-hiver 2011 de Neeru Kumar, présentée lors de la 12e "Fashion Week" de New Delhi qui s'achève dimanche, illustre cette volonté d'ouverture, dans un pays où la majorité des femmes reste fidèle à une garde-robe traditionnelle et pudique.

La créatrice, diplômée de l'Institut de design d'Ahmedabad (ouest), a offert pour le premier défilé de sa carrière une palette de tenues aériennes en soie de l'Assam, déclinée en chemisiers à col claudine, robes à manches ballons ou vestes ceinturées.

"Je travaille pour la femme du monde entier", résume Neeru Kumar, qui a choisi des mannequins principalement européens pour défiler.

Ses tenues que l'on pourrait croiser dans les rues de New York, Paris ou Rio, jouent sur une gamme de couleurs sobres: marron, gris ou beige, à l'opposé des explosions chromatiques habituellement imprimées sur les saris et "salwar kameez" (tunique et pantalon bouffant).

Rahul Khanna, qui a lancé en 1997 la marque "Rohit Gandhi + Rahul Khanna" en association avec un autre créateur, veut parier sur une version rock et glamour des vêtements traditionnels.

La récente vogue occidentale des vestes à sequins se retrouve sous forme de plastrons cousus sur des kurtas (tuniques indiennes), portées en robes.

"Le marché indien est en train de s'ouvrir grâce à l'arrivée de marques internationales, et comme la demande explose, les créateurs indiens sont aussi mieux exposés", analyse-t-il pour l'AFP.

L'émergence d'une solide classe moyenne, évaluée à 10% de la population de 1,2 milliard d'habitants, a multiplié par deux le nombre de personnes s'intéressant aujourd'hui à la mode, estime-t-il.

Pour Sunil Sethi, le président du Conseil indien de la mode (FDCI), "les créateurs indiens ont maintenant compris comment dessiner une silhouette occidentale avec une sensibilité indienne".

Signe que la mode s'ouvre sur l'étranger, l'Institut français supérieur des arts appliqués (Lisaa) s'apprête à ouvrir ce mois-ci une antenne à New Delhi pour former de jeunes Indiens.

"La croissance économique et le besoin d'une éducation pointue dans le domaine de la mode nous ont motivés à ouvrir une école en Inde", affirme Bikram Bawa, membre du conseil d'administration.

Cette école permettra aux étudiants "d'exploiter l'histoire culturelle de l'Inde tout en étant exposés aux tendances internationales", poursuit cet homme d'affaires, qui gravite depuis 15 ans dans le milieu de la mode entre Londres et Delhi.

Croisés dans le hall d'exposition des 141 créateurs invités cette année, des apprentis stylistes déplorent cependant une mode encore trop sage à leur goût.

"Pour moi, la mode indienne n'est basée que sur les traditions. Ce sont des vêtements amples, faciles à porter. On voudrait trouver des variations plus modernes", jugeait Anant Pratap Singh, 19 ans, chapeau de paille et blazer.

Le pays reste de fait marqué par le conservatisme. Dans la capitale où la modernité vestimentaire repose sur le duo asexué jean-Tshirt, il est toujours rarissime de croiser des femmes épaules ou jambes nues.

L'an dernier, la chaîne satellitaire Fashion TV avait été interdite de diffusion en Inde pendant neuf jours pour avoir montré des seins nus de mannequins lors d'un défilé du Britannique Alexander McQueen.

Par Béatrice LE BOHEC

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